Quatre questions à Lilian Pommier
Lilian Pommier, avec déjà trois victoires cette saison dont le Grand Prix de la Ville de Tours la semaine passée, revient pour www.directvelo.com sur son début de saison où il a découvert de nouveaux horizons avec l'Entente Sud Gascogne.
DirectVélo : Tu as réalisé un joli début de saison. En es tu satisfait ?
Lilian Pommier : Je ne suis pas mécontent de ce début de saison au sein de ma nouvelle équipe. J'ai mis 2 à 3 courses sur l'Essor pour me mettre dans le rythme car j'avais privilégié un entrainement foncier tout l'hiver. Puis ensuite l'enchainement des courses a fait le reste. Je ne suis pas du genre à me satisfaire de mes résultats, je suis assez exigeant envers moi même et j'oublie parfois que ça ne fait que quatre ans que j'ai commencé, mais je suis très motivé pour poursuivre mon chemin.
Tu as pas mal de places d'honneurs et trois victoires, à ton avis, que te manque-t-il pour concrétiser plus souvent ?
Je manque de métier comme on dit dans le jargon. Il est vrai qu'il n'est pas toujours évident de faire les efforts aux bons moments et mon tempérament fougueux en course joue parfois en ma défaveur mais je tire profit de ces erreurs afin de ne pas les répéter et courir plus juste. Et avec la science de la course d'un manager comme Dominique Arnaud et des coureurs expérimentés comme Patanchon et Rey dans l'équipe je ne peux que m'enrichir et progresser.
Tu as découvert de nouvelles courses cette année dans la région, laquelle t'a le plus marqué ?
A vrai dire l'Entente Sud Gascogne se déplace beaucoup, ce qui permet de participer à des épreuves très variées. Bien sur le relief est plus marqué quand je descends dans le sud. Mais la course qui m'a le plus marquée depuis ce début de saison est le Tour de Navarre car, en Espagne la course est vraiment très rythmée, il faut être tout le temps à l'attaque et ça dure toute la journée. De plus j'ai monté mes premiers cols en course et ça a été une sacrée expérience, d'autant plus que le niveau était assez relevé.
Sens-tu une différence entre les courses auxquelles tu prends part cette saison et celles que tu courais l'an passé avec St Cyr ?
En fait cette saison j'enchaine les belles courses, les élites comme les classes 2, et dans différentes régions, notre programme est vraiment très intéressant et c'est en passant par là que l'on progresse. On se doit de garder une certaine rigueur si l'on veut tenir toute la saison et passer les paliers. Mais Saint Cyr avait également un beau programme, je dois dire que depuis que je fais du vélo j'ai vraiment pu prendre part à de belles épreuves et je ferai de mon mieux pour gagner le plus souvent possible.