Guillaume Bonnet : « Pas l'habitude de terminer seul »
Guillaume Bonnet (Team Probikeshop Saint-Etienne Loire) a remporté en solitaire ce jeudi la 1ère étape de l'Essor Breton (Elite Nationale), disputée sur 150,7 kilomètres entre Kernilis et Plougonven. Il s'est imposé en solitaire après fait les 25 derniers kilomètres seul. A l'arrivée, le coureur âgé de 24 ans a répondu aux questions de www.directvelo.com.
DirectVélo : Comment s'est déroulé la course ?
Guillaume Bonnet : L'échappée est partie très tôt, au bout de 25 kilomètres, environ. Non seulement c'était tôt dans la course, mais en plus il manquait certaines équipes comme le Team U Nantes Atlantique. Mais une fois devant, je me suis dis "on verra". Au final, on a réussi à tenir jusqu'au bout. On tournait bien. On a pratiquement toujours eu une minute d'avance sur le peloton. Une fois arrivé sur le circuit final, tout le monde s'est mis à attaquer. Mais dès qu'on se retrouvait à trois ou quatre devant, ça ne roulait plus. J'ai attaqué à mon tour, dans la bosse du circuit. Il restait encore 25 kilomètres à parcourir. Je ne pensais pas partir tout seul. Mais finalement, j'y suis allé à fond et j'ai pu aller au bout.
Sur le circuit final, le peloton s'est fortement rapproché. N'as-tu pas eu peur du regroupement général ?
Le peloton roulait fort. J'ai pensé qu'il pourrait revenir. Même si j'espérais bien sûr que ce ne soit pas le cas. Je n'ai pas l'habitude de terminer seul, comme aujourd'hui. Ca m'était arrivé plus jeune, mais sur une élite, c'est la première fois. Je suis content de voir que je suis capable de rouler seul pendant près de 30 kilomètres, comme ça. C'est pas mal.
Avec quelle ambition étais-tu venu sur l'Essor Breton ?
J'étais venu pour remporter une étape. Je ne pensais pas que ça allait sourire dès aujourd'hui. Mais plus on avançait dans l'étape et mieux je me sentais. La météo ne m'a pas spécialement dérangé. On fait avec. Je viens de Montpellier, alors je préfère le soleil. Mais je m'adapte aux conditions qu'on rencontre.
Maintenant, en étant leader, on pense forcément au classement général. Mais la course va être longue. Et il sera compliqué de la contrôler jusqu'à dimanche. Il y a aussi le contre-la-montre par équipes, qui est une discipline nouvelle pour nous. Nous n'avons pas encore eu l'occasion d'en faire. Mais il y en aura un sur une manche de la Coupe de France. Ce sera l'occasion d'une répétition générale.
Crédit Photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com
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