Maxime Cam : « Plouay, un nom qui parle »

Il faisait partie des favoris au départ du Grand Prix de Plouay. Maxime Cam (BIC 2000) n'a pas failli en allant chercher ce qu'il considère aujourd'hui comme sa plus belle victoire ? "Plouay, c'est un nom qui parle à tout le monde, lance-t-il. Aujourd'hui, j'avais de bonnes jambes et j'étais très motivé. C'est un parcours qui me plaît. C'est une course que j'avais coché depuis le début de saison." Le Grand Prix de Plouay n'est pas une course comme les autres. A plus forte raison pour un Breton.
 
L'an dernier, il s'était déjà montré dans le final de l'épreuve morbihannaise. Alors que son coéquipier Matthieu Halleguen était à l'avant avec Kévin Lebreton et Benoît Sinner, il était sorti en contre avec Yann Guyot et Mickael Olejnik, déjà. "Yann Guyot et moi avions chacun un coéquipier devant, nous n'avions pas roulé. Ce jour-là, le Top 5 était à notre portée", explique-t-il. Un rendez-vous manqué qui avait toutefois permis à Maxime Cam de prendre ses repères.
 
Cette fois, il n'a pas laissé passer sa chance. Dans un final à six, il a maîtrisé son sujet. "Je me méfiais de Mickael Olejnik, parce que son frère - Tomasz - tirait de gros bouts droits." Mais c'est finalement Tomasz qui a attaqué dans Ty-Marrec. Maxime Cam a alors laissé Fabien Grellier (Vendée U)boucher les trous, confiant en sa pointe de vitesse. "Au sprint, je sentais que j'avais la force pour gagner. Le sprint a été lancé de loin, mais à la vitesse à laquelle on arrive, 300 mètres, ça passe très vite", explique-t-il.
 
Cette victoire vient encore confirmer que le Breton a franchi un cap. Depuis le mois de mai et le Tour de Bretagne, précisément. Une course qui l'a "débloqué" et qui lui a donné de l'ambition et des désirs de professionnalisme. "Si je ne passe pas professionnel en fin d'année, je me laisse encore un an au haut niveau amateur pour essayer de franchir le pas", lâche-t-il, avant de se projeter vers ses prochains rendez-vous que seront le Grand Prix de Fougères et les 3 Jours de Cherbourg.

Crédit Photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com
 

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