Julien Loubet se sentait très fort
"J’avais de très bonnes sensations durant toute la course, et j’avais très envie de gagner aujourd’hui (samedi)". Julien Loubet peut avoir de gros regrets. Très costaud sur la 15e édition de la Classic Sud-Ardèche, le coureur du Team Marseille 13-KTM a finalement dû se contenter de la deuxième place, seulement devancé par l’Argentin Eduardo Sepulveda (Bretagne-Séché Environnement).
La journée avait bien commencé pour l’équipe marseillaise avec la présence du néo-pro Clément Penven dans la première échappée sérieuse de la journée. Avant que Julien Loubet ne prenne le relai, en se retrouvant d’abord en tête avec Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step). "A ce moment-là, il restait encore deux tours de circuit, mais je me sentais très fort. Etant grimpeur-puncheur, je ne voulais pas attendre une arrivée au sprint à quinze ou vingt coureurs", explique-t-il pour DirectVelo.com. Finalement repris par un groupe de costauds, Julien Loubet ressortira tout seul dans l’avant dernière difficulté de la journée. "Il fallait tenter", insiste-t-il.
Après un gros numéro en solitaire, Julien Loubet a donc vu revenir le futur vainqueur – Eduardo Sepulveda – au pied de la dernière ascension du jour. Avant la panne, brutale. "J’ai eu une très grosse défaillance à trois kilomètres de l’arrivée. D’un coup, je n’ai plus du tout eu de jambes. Je pensais même que l’on allait être repris". S'il a réussi à tenir tête aux contre-attaquants jusqu’à l’arrivée, impossible en revanche pour Julien Loubet d’aller jouer la gagne. "Quand il (Sepulveda) a accéléré aux 500m, je ne pouvais plus prendre la roue. Quand les jambes ne répondent plus au dernier moment, c’est vraiment dommage. Mais c’est le vélo".
Quelques minutes après l’arrivée, Julien Loubet était forcément déçu. "Je sentais vraiment que c’était possible. J’ai donné le maximum jusque dans la dernière ligne droite". Une deuxième place malgré tout très encourageante pour les courses à venir. "Je suis content de revenir à ce niveau-là. J’ai montré de belles choses sur cette course". La différence se fera-t-elle sur la façon de courir ? Elément de réponse avec le premier intéressé. "J’ai les jambes pour en claquer une, mais il faudrait peut-être affiner ma façon de courir, ma stratégie en course".
Crédit photo : www.velofotopro.com