Mondial - Elite : Les réactions
Peter Sagan (Slovaquie) est devenu Champion du Monde sur route professionnel ce dimanche à Richmond (Etats-Unis). Il s’est imposé en solitaire avec trois seconde d’avance sur l’Australien Michael Matthews et le Lituanien Ramunas Navardauskas. Retrouvez ci-dessous les réactions des trois premiers recueillies par DirectVelo.com.
Peter Sagan (Slovaquie)
Champion du Monde Hommes Elite
« Être Champion du Monde est quelque chose de très étrange. Je ne peux pas encore le croire. Je pense d’ailleurs qu’il s’agit de la plus grande victoire de ma vie. Je ne m’attendais pas du tout à ce moment. Je suis venu ici après trois semaines sans avoir disputé une course suite à ma chute à la Vuelta. Je ne savais pas du tout ce que cela allait donner. La chute au Tour d'Espagne était forcément handicapante mais elle était arivée après huit jours de course. Or, je comptais de toute façon quitter la Vuelta après dix ou douze jours afin de me préparer pour ce Mondial.
Pour moi, je devais principalement attendre et voir ce qu’il se passait au niveau de la course. Dans la dernière ascension pavée, je me suis dit que j’allais essayer quelque chose. Je me suis finalement retrouvé seul au sommet et j’ai dès lors tout donné. Tout s’est vraiment passé très vite après deux tours très difficiles pour moi au vu de toutes ces attaques. C’était visiblement le bon moment pour sortir.
J'ai bien aimé ce parcours même si après la reconnaissance, je me suis dit qu'il allait être dur de gagner. De toute façon, donner mon impression sur ce parcours après ce titre est un peu spécial. Je suis obligé de dire que c'est un bon parcours en quelque sorte. Même si je trouvais ce parcours mauvais, ce serait étrange de le dire, puisque j'ai gagné (rires).
Nous n'étions pas très nombreux dans l'équipe de Slovaquie (trois, NDLR) mais comme on dit, la meilleure défense, c'est l'attaque ! Je tiens d'ailleurs à remercier mon frère Juraj et Michal Kolar qui étaient toujours à mes côtés au cas où il se serait passé quelque chose. Je ne me suis retrouvé seul qu'au dernier tour. Ce n'était pas un problème, puisque je m'étais bien placé et que j'avais simplement à rester vigilant.
Porter le maillot arc-en-ciel est la meilleure chose qu'il pouvait m'arriver. Maintenant, je crois que je peux arrêter ma carrière (rires).
Je tournais autour d'une grande victoire depuis un moment. Je cours pour la gagne toute l'année. Cette saison, j'ai encore été présent sans arrêt, sur la plupart des grandes courses. Je n'ai pas été en réussite sur le Tour de France. J'étais souvent à l'avant sur les grandes Classiques, avec les favoris, mais je n'étais jamais le plus fort. Je commençais à me poser des questions après toutes ces deuxième places. Et voilà maintenant cette grande victoire sur le Mondial !
Je ne sais pas si je vais porter le maillot en fin de saison. Je ne pense pas aller au Tour de Lombardie, c'est un peu trop dur pour moi, même s'ils ont souvent changé de parcours ces dernières années. Il faut que je parle avec l'équipe. Pour ce qui est de l'année prochaine, il est encore trop tôt pour en parler. Je ne veux pas penser à 2016 tout de suite ! »
Pour moi, je devais principalement attendre et voir ce qu’il se passait au niveau de la course. Dans la dernière ascension pavée, je me suis dit que j’allais essayer quelque chose. Je me suis finalement retrouvé seul au sommet et j’ai dès lors tout donné. Tout s’est vraiment passé très vite après deux tours très difficiles pour moi au vu de toutes ces attaques. C’était visiblement le bon moment pour sortir.
J'ai bien aimé ce parcours même si après la reconnaissance, je me suis dit qu'il allait être dur de gagner. De toute façon, donner mon impression sur ce parcours après ce titre est un peu spécial. Je suis obligé de dire que c'est un bon parcours en quelque sorte. Même si je trouvais ce parcours mauvais, ce serait étrange de le dire, puisque j'ai gagné (rires).
Nous n'étions pas très nombreux dans l'équipe de Slovaquie (trois, NDLR) mais comme on dit, la meilleure défense, c'est l'attaque ! Je tiens d'ailleurs à remercier mon frère Juraj et Michal Kolar qui étaient toujours à mes côtés au cas où il se serait passé quelque chose. Je ne me suis retrouvé seul qu'au dernier tour. Ce n'était pas un problème, puisque je m'étais bien placé et que j'avais simplement à rester vigilant.
Porter le maillot arc-en-ciel est la meilleure chose qu'il pouvait m'arriver. Maintenant, je crois que je peux arrêter ma carrière (rires).
Je tournais autour d'une grande victoire depuis un moment. Je cours pour la gagne toute l'année. Cette saison, j'ai encore été présent sans arrêt, sur la plupart des grandes courses. Je n'ai pas été en réussite sur le Tour de France. J'étais souvent à l'avant sur les grandes Classiques, avec les favoris, mais je n'étais jamais le plus fort. Je commençais à me poser des questions après toutes ces deuxième places. Et voilà maintenant cette grande victoire sur le Mondial !
Je ne sais pas si je vais porter le maillot en fin de saison. Je ne pense pas aller au Tour de Lombardie, c'est un peu trop dur pour moi, même s'ils ont souvent changé de parcours ces dernières années. Il faut que je parle avec l'équipe. Pour ce qui est de l'année prochaine, il est encore trop tôt pour en parler. Je ne veux pas penser à 2016 tout de suite ! »
Michael Matthews (Australie)
2e
« Je me suis vraiment bien amusé aujourd’hui. Ce fut une très belle course avec des pavés. Je n’ai pas réellement l’habitude d’évoluer sur un circuit comme celui-ci. C’était fun. Malheureusement, je ne ramène pas l’or en Australie. J’avais les jambes et la forme pour remporter cette course. Mais Sagan a attaqué dans le final et nous n’avons pas pu le reprendre. J’ai d’ailleurs essayé de sortir en seul en contre, mais Degenkolb a fait le forcing pour revenir. Mes équipiers ont vraiment réalisé un très bon travail. Nous pensions cependant que d’autres équipes allaient travailler pour revenir sur Sagan. J’espérais aussi qu’il n’ait pas les jambes pour tenir jusqu’à l’arrivée étant donné qu’il restait trois kilomètres à parcourir. Malheureusement, nous n’avons pu sprinter que pour la deuxième place. Nous sommes venus avec deux leaders ici et je pense qu’il faudra peut-être un peu changer la stratégie pour l’année prochaine. »
Ramunas Navardauskas (Lituanie)
3e
« J’ai vécu une journée très difficile. Si le circuit avait été un tout petit peu plus dur, je pense d’ailleurs que je ne terminais pas la course. Mais le final m’a souri et je suis très content d’avoir été assez fort pour terminer dans le top trois de ce Championnat du Monde. Il fallait bien entendu garder de l’énergie, mais aussi être bien positionné. Je n’ai pas voulu sortir car j’ai vu qu’il restait quelques équipiers pour l'Australie, que la Belgique était bien regroupée et que Kristoff était prêt à y aller à fond. Cette médaille de bronze est de loin le meilleur résultat acquis sur une course sur route pour la Lituanie. Je suis très heureux de pouvoir la ramener pour mon équipe, surtout qu’il s’agit du plus grand événement mondial. Ce succès est bien plus beau qu'une victoire d'étape sur le Giro ou le Tour de France. »
Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com