-Nicolas Vogondy (Agritubel), vainqueur de l'étape et maillot jaune

"Mes débuts de saison ne sont pas toujours très performants, mais je me sens bien cette année, comme sur le Tour du Haut Var le week-end dernier. Restait à confirmer par un résultat. Gagner sur les Trois jours du Vaucluse, c'est important. Il n'y a pas de petite victoire. Aujourd'hui, c'était compliqué parce que les tactiques avec les équipes amateurs sont différentes des pros. Devant, il y avait plusieurs coureurs d'expérience et on a bien collaboré. Au sprint, j'étais clairement le plus rapide et je n'ai pas e trop de questions à me poser. Nicolas Fritsch savait qu'il ne va pas vite, il a choisi de rouler au maximum dans le dernier kilomètre pour creuser l'écart sur nos poursuivants. L'équipe Agritubel va donner 100% pour essayer de garder le maillot de leader. Le poids de la course reposera certainement sur nous, mais c'était déjà plus ou moins le cas depuis le départ. Au moins, les choses seront claires. Attention au niveau des concurrents et du parcours : ici, la course peut basculer d'un moment à l'autre."
 
 
-Benoît Luminet (CR4C Roanne), 3e et meilleur grimpeur

"Dans le col des Abeilles, on était 28 dans un groupe de contre-attaque : c'était trop. Dans le col suivant, on était cinq : c'était trop peu. Franchement, je ne pensais pas que notre échappée pouvait aller au bout. J'y ai cru à 7 ou 8 kilomètres de l'arrivée. Je ne me faisais aucune illusion au sprint et je savais que Nicolas Vogondy allait gagner. Ce qui comptait, c'était de faire un écart sur les poursuivants. Je suis content de la journée. C'est pas mal pour un vieux... Demain, je ne pense pas attaquer. Il faudra voir comment j'ai récupéré. Le maillot à pois, je ne le défendrai certainement pas non plus. Il y a dix grand prix de la montagne, ça fait une grosse dépense d'énergie."
 
 
-Anthony Rigault (EC Saint-Etienne), échappé de la première heure

"J'étais parti devant pour prendre de l'avance avant le col des Abeilles et gérer mon effort le plus tranquillement possible. On s'entendait bien avec mon adversaire. Il me disait qu'il était à bloc dans ma roue et qu'il me laissait passer en tête au sommet des côtes, mais j'ai préféré sprinter, par sécurité. Dans le col des Abeilles, on a perdu du temps sur le peloton, et plus encore dans la descente. Je ne suis pas un bon descendeur et mon compagnon d'échappée était encore pire. On avait 40" d'avance au bas : on s'est pratiquement relevé, le peloton allait revenir. Je garderai des bons souvenirs. Les Trois jours du Vaucluse sont ma première course à ce niveau. J'ai déjà couru le Tour du Sénégal en 2.2 mais ça n'a rien à voir. Un seul regret : le maillot à pois. J'aurais aimé passer en tête du 2e col pour marquer des points."