Jimmy Raibaud : « Prouver que j’ai ma place »
Après le GP La Marseillaise, dimanche 31 janvier à Marseille, Jimmy Raibaud n’est pas remonté dans le bus camouflage de l’Armée de Terre mais, il est rentré chez lui entouré de ses proches. Un luxe réservé aux coureurs qui habitent la région, Jimmy Raibaud, a lui choisi Aix-en-Provence. "Je suis agréablement surpris par mes sensations, elles sont nettement meilleures que la saison dernière", déclare-t-il à DirectVelo.com.
UNE SAISON POUR S’ADAPTER AU RYTHME DES PROS
Après un premier exercice "très compliqué", l’ex-Champion de France Amateur, en 2012, a vécu une première année professionnelle difficile, entre manque de rythme et pépin de santé (lire ici). "J’ai été embêté par quelques soucis mais ça n’explique pas tout. Mis à part quelques exceptions, la majorité des néo-pros ont besoin d’une saison d’adaptation, ça a été mon cas, explique-t-il. C’est clair que je n’ai pas pris beaucoup de plaisir sur le vélo".
A l’arrivée de la première manche de la Coupe de France, Jimmy Raibaud était partagé entre deux sentiments. Content de sa forme même si une erreur d’aiguillage au pied des Crêtes a compromis son ascension. "Je me suis retrouvé dans la mauvaise vague, c’est d’autant plus dommage que je connaissais très bien la route ! regrette-t-il. Dans la côte, j’ai pu remonter groupe par groupe mais il m’a manqué 50 mètres au sommet, ce sont les 20 secondes concédées au pied. C’est rageant de perdre une course comme ça, finir dans le premier groupe aurait été bon pour le moral (voir le classement)".
« EN CLAQUER UNE DANS L’ANNEE »
A 24 ans, il continuera sa saison sur La Méditerranéenne (du 11 au 14), puis sur le Tour La Provence (du 23 au 25). Des parcours assez escarpés pour éliminer les sprinters qui conviennent aux caractéristiques du puncheur Raibaud. "Si les jambes répondent comme aujourd’hui, je pense qu’il y aura de belles choses à faire".
"L’objectif, c’est d’en claquer une. C’est pour gagner que l’on fait du vélo", sourit l’ancien du CR4C Roanne qui sait qu’après une saison ratée, il doit faire ses preuves en 2016. "Chaque année, il faut prouver que l’on est présent sinon, on est vite oublié. Et puis obtenir des bons résultats, c’est aussi prouver que l’on a sa place dans le peloton".
Crédit photo : Mathilde L'Azou - Mathilde L'Azou Photographies