Steven Henry : « Laurie est vraiment dans le match »
Avec deux médailles (l’argent pour Laurie Berthon sur l’omnium et pour le duo Morgan Kneisky-Benjamin Thomas sur l’Américaine) sur les trois rapportées de Londres par l’équipe de France, Steven Henry le responsable du groupe endurance peut se montrer satisfait.
"La grande satisfaction vient du résultat de Laurie, apprécie-t-il. Elle est vraiment dans le match pour une médaille olympique à Rio et même l’or. Il reste six mois pour continuer à travailler les points qui peuvent être améliorés, à progresser sur certains détails, tout en devant gérer désormais son nouveau statut. Mais ça devrait aller. On a vu qu’elle a pris un volume plus important dans la façon de gérer la course aux points face à Hammer qui n’est pas la première venue. Elle a aussi progressé dans la conduite de son scratch et de l’élimination et va encore s’améliorer en poursuite. C’est vraiment de bon augure."
Pour l’autre représentant français aux Jeux Olympiques, Thomas Boudat, le constat est différent. "Il y a vraiment un niveau énorme, dit Steven Henry. Ils sont neuf-dix coureurs qui peuvent viser le titre olympique. Pour Thomas, il faut vraiment améliorer ses temps sur le tour lancé et le kilomètre, sinon ça ne passera pas. Il n’a pas la même logique de fonctionnement que Laurie. Il faut aussi gérer sa saison sur route. Il va falloir bien planifier ses périodes d’entraînements spécifiques, ses temps de récupération et ses échéances sur la route qui lui sont nécessaires et profitables. Et la période de forme des uns et des autres ne sera peut-être plus la même que celle observée ici."
UNE PAIRE QUI VA ETRE PERFORMANTE
Pour le responsable national, la satisfaction vient du duo en Américaine, "où Morgan (Kneisky) répond toujours présent. Ce n’est pas le plus impressionnant physiquement mais il possède une remarquable maîtrise tactique. Il sait s’adapter parfaitement à son partenaire. Après Benjamin (Thomas) n’est pas le premier venu malgré son jeune âge. C’est une paire qui va être très performante. A quinze tours près, elle était championne du monde. Et sans sa chute, Benjamin aurait sûrement été champion du monde de la course aux points."
A 20 ans, il devrait vite s’imposer comme l’un des leaders de l’Equipe de France, notamment en poursuite où Thomas Denis a montré de belles choses. "On attendait un peu mieux en poursuite par équipes mais avec une moyenne d’âge de 19 ans, on peut voir l’avenir sereinement. On a encore beaucoup de travail devant nous mais les bases sont bonnes."
Au rayon des déceptions, Steven Henry pointe la course aux points et le scratch féminin où Elise Delzenne et Pascale Jeuland sont passées un peu à côté mais la balance penche nettement plus du côté positif, contrairement au group des sprinters.
"La grande satisfaction vient du résultat de Laurie, apprécie-t-il. Elle est vraiment dans le match pour une médaille olympique à Rio et même l’or. Il reste six mois pour continuer à travailler les points qui peuvent être améliorés, à progresser sur certains détails, tout en devant gérer désormais son nouveau statut. Mais ça devrait aller. On a vu qu’elle a pris un volume plus important dans la façon de gérer la course aux points face à Hammer qui n’est pas la première venue. Elle a aussi progressé dans la conduite de son scratch et de l’élimination et va encore s’améliorer en poursuite. C’est vraiment de bon augure."
Pour l’autre représentant français aux Jeux Olympiques, Thomas Boudat, le constat est différent. "Il y a vraiment un niveau énorme, dit Steven Henry. Ils sont neuf-dix coureurs qui peuvent viser le titre olympique. Pour Thomas, il faut vraiment améliorer ses temps sur le tour lancé et le kilomètre, sinon ça ne passera pas. Il n’a pas la même logique de fonctionnement que Laurie. Il faut aussi gérer sa saison sur route. Il va falloir bien planifier ses périodes d’entraînements spécifiques, ses temps de récupération et ses échéances sur la route qui lui sont nécessaires et profitables. Et la période de forme des uns et des autres ne sera peut-être plus la même que celle observée ici."
UNE PAIRE QUI VA ETRE PERFORMANTE
Pour le responsable national, la satisfaction vient du duo en Américaine, "où Morgan (Kneisky) répond toujours présent. Ce n’est pas le plus impressionnant physiquement mais il possède une remarquable maîtrise tactique. Il sait s’adapter parfaitement à son partenaire. Après Benjamin (Thomas) n’est pas le premier venu malgré son jeune âge. C’est une paire qui va être très performante. A quinze tours près, elle était championne du monde. Et sans sa chute, Benjamin aurait sûrement été champion du monde de la course aux points."
A 20 ans, il devrait vite s’imposer comme l’un des leaders de l’Equipe de France, notamment en poursuite où Thomas Denis a montré de belles choses. "On attendait un peu mieux en poursuite par équipes mais avec une moyenne d’âge de 19 ans, on peut voir l’avenir sereinement. On a encore beaucoup de travail devant nous mais les bases sont bonnes."
Au rayon des déceptions, Steven Henry pointe la course aux points et le scratch féminin où Elise Delzenne et Pascale Jeuland sont passées un peu à côté mais la balance penche nettement plus du côté positif, contrairement au group des sprinters.
"La logique est différente. C’est de la piste mais je dirais que ce n’est presque pas le même sport que nous. Ils sont encore en mode de sélection, la préparation n’est pas la même. C’est peut-être un mal pour un bien", termine-t-il.
N.B.