Victorie Guilman : « Un autre monde »

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

A n’en pas douter, Victorie Guilman aura beaucoup appris ses dernières semaines sur les routes belges. Présente sur le Het Nieuwsblad, Gent-Wevelgem ou encore la Flèche Wallonne, la jeune fille de 20 ans a pu mesurer l’écart qui sépare les épreuves hexagonales qu’elle avait l’habitude de disputer à ses Classiques au niveau international. ‘‘J’ai pris quelques claques là-bas. Cela change beaucoup des manches de Coupe de France par exemple. C’est un autre monde’’, résume la pensionnaire du Team Poitou-Charentes Futuroscope 86. ‘‘Ce sont surtout des découvertes pour moi. J’essaie d’aider au mieux les leaders de l’équipe. Je suis heureuse dans cette formation. Il y a une superbe ambiance’’.

« PERSONNE N’EST IMBATTABLE »

Outre la difficulté de ces épreuves internationales, Victorie Guilman a également joué de malchance récemment, puisque victime d’une chute sur la Pajot Hills Classic – toujours en Belgique – qui lui a valu la fracture d’une côte, fin mars. Courageuse, l’Espoirs 2e année a rapidement retrouvé la compétition. ‘‘J’ai d’ailleurs vu à Sauternes que ça allait plutôt bien alors je suis rassurée’’, précise celle qui a pris la 5e place sur cette troisième manche de la Coupe de France. ‘‘En réalité, j’espérais même pouvoir jouer la gagne sur ce circuit qui me convenait très bien. Malheureusement, je me suis retrouvée dans un groupe de tête où j’étais en infériorité numérique’’. La grimpeuse-puncheuse avait alors été obligée de laisser filer la Portugaise Daniela Reis vers un nouveau succès en Coupe de France. ‘‘Elle fait forte impression pour le moment, certes, mais personne n’est imbattable’’, modère celle qui est actuellement en deuxième année de Fac de Droit.

« LE PARCOURS ME CONVIENDRA MOINS »

Ce dimanche, Victorie Guilman sera l’une des trois représentantes de sa formation sur la quatrième manche de cette même Coupe de France, la Mérignacaise (Aquitaine). ‘‘Le parcours me conviendra beaucoup moins qu’à Sauternes. D’ailleurs, j’ai même hésité à y aller. Mais bon, sait-on jamais’’, conclut celle qui ne vise pas spécialement le classement général de la Coupe de France cette année, malgré sa cinquième place actuelle au classement des Espoirs. ‘‘Cette saison, il m’est de toute façon difficile d’avoir des objectifs précis à long terme. Je préfère prendre les courses les unes après les autres. Pour le reste, on verra bien’’.     

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