Jimmy Raibaud prépare un nouveau cycle. Le sociétaire de l'Armée de Terre a découvert le Tour de Bretagne la semaine dernière (2.2) dans un forme une forme descendante. Malgré une 22e place au général, il ne retienst rien d'autre que la performance collective . "Même si je n'attendais rien de particulier, je ne peux pas être satisfait de mes résultats. Je n'ai rien montré", explique le coureur de 24 ans à DirectVelo. "C'était le première fois que je faisais une course de sept jours", enchaîne-t-il. Les ambitions ont été respectées avec la victoire de « Rosto » (Thomas Rostollan), donc le bilan est positif".

A titre personnel, Jimmy Raibaud n'a pas cherché d'ouverture, malgré des jambes "pas trop mal" le dimanche. Un peu à court de forme, l'ancien Roannais qui est tombé malade pendant l'épreuve s'est cantonné dans son rôle d'équipier en travaillant notamment pour Bryan Alaphilippe. "J'ai attrapé un gros rhume qui a augmenté jusqu'au vendredi. J'ai été un un peu plus tranquille pendant le week-end mais globalement ça a été compliqué", raconte-t-il. "J'ai fait un gros mois de février et le Tour de Bretagne était la dernière course de mon premier cycle. Depuis début avril, ma forme redescend un peu mais c'était prévisible".

« JE NE ME SUIS PAS AFFOLE »

Quand on lui demande ce qu'il pense de son début de saison, Jimmy Raibaud répond qu'il ne retient pas grand chose en dehors de ses prises d'initiatives. S'il a été "plutôt en forme" au mois de mars, le coureur de l'Armée attend l'arrivée des beaux jours. "Je ne suis pas du début de saison en général donc je ne me suis pas affolé, confie-t-il. Je vais maintenant couper jusqu'à la fin de la semaine. J'espère que ça va bien m'aider pour retrouver la forme pour mai et juin. C'est ma meilleure période normalement".

L'ancien Champion de France Amateur ans reprendra la semaine prochaien sur le Tour de Picardie (2.1) dans l'optique d'aider sa formation. Il participera ensuite au GP de Plumelec (1.1) puis aux Boucles de la Mayenne (2.1) et à la Route du Sud (2.1). En revanche pas de Rhône-Alpes Isère Tour pour celui qui avait remporté la deuxième étape de l'édition 2014. "Après les trois jours costauds du Picardie et Plumelec, j'espère que la forme commencera à être bonne, confie-t-il. Je n'ai jamais fait Plumelec mais apparemment c'est très dur. On verra si le parcours me convient parce que j'aime quand il est accidenté mais pas trop non plus".