Première sortie pour la B’TWIN U19 Racing Team
A partir de ce vendredi, la B’TWIN U19 Racing Team va participer à sa toute première compétition aux Trois jours d’Axel (Pays-Bas), une épreuve Juniors de quatre étapes – sur trois jours – sur laquelle ce sont déjà imposés des garçons tels que Matti Breschel, Adam Blythe ou Danny Van Poppel par le passé. D’autres épreuves sont déjà au programme de la structure qui accompagne des Juniors et Cadets, à commencer par le Tour de Haute-Autriche en juillet prochain. Nicolas Boisson - l'entraîneur de la B’TWIN U19 Racing Team - fait le point pour DirectVelo avant cette grande première.
DirectVelo : Ça y est, le grand jour est arrivé ?
Nicolas Boisson : Oui ! Cela faisait plusieurs années déjà que l’on souhaitait pouvoir courir à l’étranger et ce sera chose faite ce vendredi. Ça fait vraiment plaisir de pouvoir enfin disputer une course sous nos couleurs. Tout est en règle avec l’UCI et désormais, nous allons pouvoir nous concentrer sur la course.
« PAS LA POUR CONCURRENCER LES CLUBS »
Pourquoi courir à l’étranger ?
Le règlement de la Fédération Française de Cyclisme (FFC) ne nous permet pas de courir sur le territoire français. De toute façon, il n’était pas question de faire courir les gars en France, alors qu’ils peuvent déjà le faire avec leurs clubs respectifs. L’idée, c’était de pouvoir leur proposer quelque chose de différent, une expérience nouvelle. Et puis, nous ne voulons pas faire de concurrence aux clubs régionaux. La BTWIN U19 Racing Team, c’est une équipe qui doit servir à faire découvrir de nouvelles choses aux coureurs qui la composent, même si cela n’a pas toujours été compris de tout le monde.
D’où le fait d’emmener des garçons qui n’auraient pas forcément l’occasion de disputer des courses hors de l’Hexagone ?
C’est le but de notre structure. Encore une fois, nous ne sommes pas là pour concurrencer les clubs, les comités régionaux ou l’Equipe de France. Il n’y a aucune confrontation. Le but, au-delà même des résultats, c’est que les coureurs essaient de construire un collectif et qu’ils apprennent de nouvelles choses, sur la façon de courir à l’étranger par exemple. Ce sera forcément différent de ce qu’ils voient d’habitude. Un gars comme Antoine Raugel par exemple, ne disputera pas la moindre course hors Coupe de France cette saison. Grâce à l’équipe, il va vivre cette expérience aux Pays-Bas. Je trouve cela très intéressant.
« JONGLER ENTRE LES CALENDRIERS DE CHACUN »
Les résultats ne seront donc pas une priorité ?
Pour le moment, on se concentre sur la construction du groupe. Nous voulons apporter de l’expérience à chacun des membres de l’équipe, qu’ils ressortent grandis de ces aventures. Mais c’est sûr que si les résultats suivent, on ne s’en plaindra pas.
Comment cette première sélection a-t-elle été construite ?
Il ne s’agit pas d’une sorte d’équipe type. Nous avons simplement fait avec les coureurs disponibles. D’ailleurs, c’est un problème auquel nous seront pratiquement toujours confrontés, avec les différents fronts de course. Ce n’est pas simple car il faut jongler entre les calendriers de chacun – avec leurs clubs ou en sélection régionale voire nationale –, avec les différentes disciplines puisque certains font de la piste, mais également avec l’école, comme l’on fait en sorte que chacun rate le moins d’heures de cours possible. Cela fait beaucoup de choses à gérer mais au final, on arrive à construire une équipe et je suis persuadé que tout le monde reviendra content de cette première sortie aux Pays-Bas.
La composition de l’équipe pour les Trois jours d’Axel : Corentin Arnoux, Nicolas Boudat, Maël Guégan, Rayan Helal, Quentin Navarro et Antoine Raugel.