Sentiments partagés ce samedi soir pour l’Equipe de France Juniors. Arrivés sur le GP Général Patton – au Luxembourg – avec de grosses ambitions pour cette épreuve de la Coupe des Nations, les Français ont dû se contenter des accessits à l’occasion de cette 1^e étape. ‘‘On ne cherchait pas forcément la gagne mais on espérait surtout rester avec les premiers du général en attendant la journée de dimanche. Mais malheureusement j’ai craqué dans le final’’, rapporte Tanguy Turgis pour DirectVelo.

Présent dans le bon coup en fin de course, il a en effet dû laisser partir ses principaux rivaux tels que le Suisse Marc Hirschi ou le Danois Andreas Kron, finalement lauréat de l’étape. ‘‘Longtemps, la course s’était quand même bien passée. Je suis sorti avec quatre autres coureurs, sans forcément tout donner. La situation était intéressante. On aurait pu aller au bout mais les deux italiens sautaient plein de relais. Je me suis énervé contre eux. Et puis dans le final, je me suis fait avoir avec un coup parti en facteur’’, regrette le principal intéressé.

« LE GROUPE RESTE TRES FORT »

Une fois revu par le peloton, Tanguy Turgis a tenté de jouer les poissons pilotes pour Nicolas Malle, dont c’est la première sortie avec le maillot tricolore. ‘‘C’était difficile à gérer car j’ai voulu le lancer mais en même temps, je ne voulais pas non plus avoir à m’écarter totalement après le sprint comme j’ai pu le faire par le passé, car j’aurais pris une cassure et donc un temps’’, précise Tanguy Turgis.

Finalement 6^e de l’étape et deuxième du sprint du peloton, Nicolas Malle dit quant à lui avoir quelques regrets. ‘‘Je suis d’abord là pour découvrir, mais quand même. On aurait préféré la victoire avec ce beau collectif. On va tout mettre à plat ce soir pour essayer de renverser le classement général demain (dimanche)’’. Même son de cloche pour Tanguy Turgis. ‘‘Le groupe reste très fort. On s’entend tous bien et même s’il y a quatre nouveaux dans le groupe - seuls Tanguy Turgis et Anthony Jullien comptent déjà des sélections - sur cette course, on a de quoi faire’’.