Sur son calendrier, il avait coché le Tour Alsace mais Edouard Lauber a dû renoncer un jour avant le départ de l’épreuve (les engagés). Le coureur du CC Etupes est tombé malade le week-end dernier. "J’ai vraiment les boules ! J’ai pu faire un gros week-end d’entraîner et je suis fiévreux depuis. Le mélange climatisation, pression du boulot et entraînement m’a achevé'', confie-t-il à DirectVelo.

LA FORME REVENAIT

L’alsacien avait pourtant coché son Tour régional et les sensations revenaient depuis le début de l’été. ''C’est ça le pire ! Je me sentais vraiment bien à l’entraînement et j’avais fini le  Tour de Côte d’Or avec de bonnes sensations. J’ai monté plusieurs cols sur mes routes et je ne sentais pas les pédales. J’ai attendu le dernier moment mais j’ai essayé de rouler hier et ce n’est pas possible'', indique le vainqueur du Tour du Pays Naborien en mai.

Ingénieur la semaine, coureur cycliste le week-end, sa fougue reste intact (retrouvez sa grande interview ici). ''Je m’entraîne entre midi et deux. Même l’été, je n’ai pas la motivation d’aller rouler le soir. Par contre j’ai toujours la même envie sur le vélo. C’est un mystère pour moi mais même à l’entraînement j’ai besoin de rouler vite. J’en ai besoin !'', sourit-il.

PREMIERE ETAPE POUR LES ATTAQUANTS EN ALSACE

Souvent à l’attaque sur les courses auxquelles il participe, Edouard Lauber avait déjà planifié quelques escarmouches sur les routes du Tour Alsace. ''C’est exceptionnel mais j’avais pris le temps de repérer les étapes. J’avais fait ça au millimètre, plaisante-t-il. Je pense que la première étape va être pour les hommes forts. C’est une succession de côtes avec des parties exposées au vent. J’avais repéré quelques parties où on peut tenter quelque chose. Faire le show comme j’aime le faire !''. Il gardera sans doute ses conseils pour ses coéquipiers du CC Etupes qui trouveront de quoi s’amuser. ''La course sera difficile à contrôler. Pour le classement général, l’étape de montagne sera moins difficile que les autres années. Le début est le même mais le Petit Ballon est un faux-plat d’environ douze kilomètres. C’est bien moins dur que le Grand Ballon''.

Edouard Lauber sera sans doute sur le bord de la route quand le peloton arpentera les montagnes alsaciennes. ''Dès que je suis guéri, je prends mon vélo. J’espère pouvoir me faire plaisir sur la fin de saison. Si c’est possible, je poserai quelques jours de congés pour faire les 4 Jours de As. C’est en Provence, c’est un peu les vacances'', termine-t-il.