EFC-Etixx : « La communication sera la clef »
"Il faudra passer à l'offensive dès le départ." Wim Feys conçoit la difficulté qui se présente à ses troupes pour le National Espoirs de ce dimanche. A Stabroek, la bande d'EFC-Etixx devra composer avec les très véloces Wouters, Planckaert et Menten élevés chez l'éternel rival Lotto-Soudal U23. "Cela pourrait tourner à leur désavantage."
Feys se souvient en effet de l'édition 2014. A Tervuren, sur un circuit également promis aux hommes rapides, son équipe se présentait avec les meilleurs atouts. Avant de devoir se satisfaire des places d'honneurs (2e, 3e et 5e) après avoir été devancés par le rusé Jef Van Meirhaeghe. "Le problème est de savoir accorder les violons car chez les Espoirs, tout le monde veut ramener un résultat personnel. Mais chez nous, nous disposons de Seye, Allegaert ou Declercq capable de forcer la décision."
L'essentiel sera de placer, dès les premiers kilomètres, des pions stratégiques dans les échappées afin d'éviter de devoir porter le poids de la course. "J'espère, en ce sens, être aidé par d'autres équipes. Comme Color Code-Arden'Beef qui aime ouvrir la course et passer à l'attaque", annonce-t-il à DirectVelo.
IMPOSSIBLE DE S'ORGANISER
Le sprint massif est son cauchemar. Et le double tronçon pavé, 2 fois 300 mètres à peine, permettra tout au plus d'éliminer les maillots les plus usés par le poids des kilomètres. "Il est presque impossible de s'organiser pour emmener le peloton. On est pas chez les pros. Alors je crois en des cassures, même si Christophe Noppe est rapide", confesse le responsable d'EFC-Etixx.
Et pour gérer au mieux l'aspect tactique, sur des routes assez étroites et peu propices aux remontées d'un directeur sportif au coeur du peloton pour marteler ses consignes, Feys s'installera au volant de la voiture suiveuse. "Je pourrai sentir la course et transmettre les instructions à Benny Engels et Kenny Desaever qui se placeront sur le bord de la route pour donner les consignes à nos coureurs. La communication, ce sera la clef."