Direction Katusha en 2017 pour Baptiste Planckaert alors qu'il possédait encore un an de contrat chez Wallonie Bruxelles. "Quand une telle équipe vient tambouriner à ta porte, tu ne peux pas hésiter. C'était peut-être ma dernière chance d'accéder au WorldTour", pense-t-il. A bientôt 28 ans, Baptiste Planckaert n'y croyait plus vraiment. Il y a quelques jours, il a donc signé un contrat de deux ans avec l'équipe russe.

Fin 2015, Baptiste Planckaert sort d'une saison concluante avec Roubaix-Lille Métropole. Il espère alors retrouver le niveau supérieur mais l'ex-coureur de Landbouwkrediet a finalement déménagé chez Wallonie Bruxelles-Group Protect. "J'avais enterré mon rêve de WorldTour car aucune équipe ne s'est manifesté l'année passée, insiste-t-il. La proposition de l'équipe Wallonie Bruxelles était à l'époque la plus intéressante et je ne regrette nullement mon choix car j'ai passé une année fantastique, la meilleure de ma carrière".

AU SERVICE D'ALEXANDER KRISTOFF

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : trois victoires sur des courses UCI en classe 1 et 32 « Top 10 » en 2016. Et ce n'est pas fini car le vainqueur de la Polynormande compte offrir le classement individuel de la Coupe de France-PMU en guise de cadeau d'adieu à Wallonie Bruxelles. "C'est mon objectif pour la fin de la saison. Je suis deuxième à douze points de Samuel Dumoulin. Il reste quatre épreuves. Tout est possible", estime-t-il.

Comme depuis le début de saison, Baptiste Planckaert aura toute une équipe à son service, une situation qui changera en 2017. "L'année prochaine, je serai au service d'Alexander Kristoff sur les classiques flandriennes, dit-il. Mon rôle sera d'apporter ma connaissance des routes à l'équipe. Je ne devrai pas forcément être le dernier homme pour Alexander Kristoff. J'aurai également ma chance sur certaines courses."