Romain Seigle a surpris son directeur sportif
Début 2016, Romain Seigle était quasi-novice sur la route (lire ici). A bientôt 22 ans, le médaillé de bronze aux derniers Championnats de France de cross-country avait décidé de s’essayer au sein du CC Etupes. Neuf mois plus tard, il remporte le Tour de Moselle (lire ici). Son directeur sportif, Jérôme Gannat analyse pour DirectVelo les qualités de son coureur.
« AMELIORER SON ENDURANCE »
« Il n’avait jamais ou plutôt très peu fait de courses sur route. Romain (Seigle) vient vraiment du VTT. Au début, il avait du mal au bout de trois heures de course. C’est évident qu’il manquait d’endurance ne s’entrainant que dans l’optique du cross-country. Encore aujourd’hui il doit améliorer son endurance. Il n’a pas beaucoup couru sur route mais il n’a fait que des belles courses (Circuit des Ardennes, Boucle de l’Artois et Tour de Savoie Mont-Blanc) pour lui permettre de progresser.
« C’EST ASSEZ EXCEPTIONNEL »
J’avoue que sa victoire sur le classement général du Tour de Moselle m’a surpris. Surtout qu’il revenait de blessure et avait très peu roulé pendant le mois d’août. Etre capable de gagner une course avec cette adversité-là comme il l’a fait, c’est assez exceptionnel. Forcément comme on parle d’un vététiste, on va vouloir le comparer à Alexis (Vuillermoz) qui est aussi passé chez nous... Je pense que Romain partait de beaucoup plus loin, notamment au niveau tactique. Après physiquement, ce qu’il réalise démontre une certaine qualité.
« IL NE LAISSAIT RIEN TRANSPARAITRE »
Mentalement aussi, je pense que ce Tour de Moselle lui a permis de franchir un palier. La dernière étape faisait plus de 170 km mais il a tenu. C’est aussi dû au travail de ses équipiers qui ont assumé le poids de la course toute la journée. Ça lui a mis une pression supplémentaire et il a su bouger au bon moment. Il devait être stressé au départ de la course mais il ne laissait rien transparaître. C’est une fraîcheur que l’on retrouve chez les vététistes en général et peut-être encore plus chez Romain. C’était la première fois qu’il défendait un maillot de leader. Il a assuré.
« EN 2017, TOUT POUR LA ROUTE »
Cette saison, il fait de la route dans l’optique de préparer le cross-country. La saison prochaine, il se concentrera sur la route. Je le répète mais il ne connaissait pas grand-chose en tactique de course et j’ai l’impression qu’il s’est bien pris au jeu. 2016 était une découverte et il a beaucoup appris. En 2017 ce sera tout pour la route ! »
« AMELIORER SON ENDURANCE »
« Il n’avait jamais ou plutôt très peu fait de courses sur route. Romain (Seigle) vient vraiment du VTT. Au début, il avait du mal au bout de trois heures de course. C’est évident qu’il manquait d’endurance ne s’entrainant que dans l’optique du cross-country. Encore aujourd’hui il doit améliorer son endurance. Il n’a pas beaucoup couru sur route mais il n’a fait que des belles courses (Circuit des Ardennes, Boucle de l’Artois et Tour de Savoie Mont-Blanc) pour lui permettre de progresser.
« C’EST ASSEZ EXCEPTIONNEL »
J’avoue que sa victoire sur le classement général du Tour de Moselle m’a surpris. Surtout qu’il revenait de blessure et avait très peu roulé pendant le mois d’août. Etre capable de gagner une course avec cette adversité-là comme il l’a fait, c’est assez exceptionnel. Forcément comme on parle d’un vététiste, on va vouloir le comparer à Alexis (Vuillermoz) qui est aussi passé chez nous... Je pense que Romain partait de beaucoup plus loin, notamment au niveau tactique. Après physiquement, ce qu’il réalise démontre une certaine qualité.
« IL NE LAISSAIT RIEN TRANSPARAITRE »
Mentalement aussi, je pense que ce Tour de Moselle lui a permis de franchir un palier. La dernière étape faisait plus de 170 km mais il a tenu. C’est aussi dû au travail de ses équipiers qui ont assumé le poids de la course toute la journée. Ça lui a mis une pression supplémentaire et il a su bouger au bon moment. Il devait être stressé au départ de la course mais il ne laissait rien transparaître. C’est une fraîcheur que l’on retrouve chez les vététistes en général et peut-être encore plus chez Romain. C’était la première fois qu’il défendait un maillot de leader. Il a assuré.
« EN 2017, TOUT POUR LA ROUTE »
Cette saison, il fait de la route dans l’optique de préparer le cross-country. La saison prochaine, il se concentrera sur la route. Je le répète mais il ne connaissait pas grand-chose en tactique de course et j’ai l’impression qu’il s’est bien pris au jeu. 2016 était une découverte et il a beaucoup appris. En 2017 ce sera tout pour la route ! »