Coralie Demay replacera ses coéquipières au Qatar
2016 aura été une année pleine de découvertes pour Coralie Demay. La Bretonne qui a rejoint l'équipe Poitou-Charentes Futuroscope 86 l’hiver dernier s’est frottée au WorldTour pour sa première saison chez les pros. En octobre, elle courra ses premiers Championnats du Monde sur route au Qatar pour épauler notamment sa sprinteuse : Roxane Fournier. "En général, je fais le travail avant les trois derniers kilomètres pour replacer les filles", explique-t-elle à DirectVelo.
« C’EST UN RÔLE QUI ME CORRESPOND »
Coralie Demay a trouvé sa place dans le train de Poitou-Charentes Futuroscope 86 qui sera présent au Qatar avec Audrey Cordon-Ragot en renfort (voir la sélection). "On a l’habitude de rouler ensemble. C’est un rôle qui me correspond bien et que j’aime faire. Ça va être une superbe expérience", indique la Championne de France de poursuite par équipes en 2012.
A 23 ans, Coralie Demay était loin de s’imaginer porter les couleurs de l’Equipe de France en début de saison. "Je subissais beaucoup la course. Les filles de l’équipe m’ont rassuré en me disant qu’elles étaient aussi passées par là mais j’ai eu du mal. Notamment sur les classiques belges", reconnaît-elle.
« JE N’AURAI PAS SOUFFERT POUR RIEN »
"Je me suis fait violence et je vois maintenant que ça paie. Que ce soit sur la route ou sur la piste". Car celle qui a conquis le titre national sur la Course aux Points (2013) reste attachée à sa discipline de prédilection. "On est souvent en déplacement et c’est donc moins facile de s’entraîner sur piste mais j’ai envie de m’y consacrer cet hiver. On fera un point notamment sur la poursuite par équipes après les Championnats d’Europe. En attendant je sens que j’ai pris de la force. Au moins, je n’aurai pas souffert pour rien !", sourit-elle.
Après une première année remplie, Coralie Demay ne sait pas encore où elle évoluera la saison prochaine. Même si l’envie est bien sûr de rester au niveau UCI. "Ce serait l’idéal pour continuer de progresser. J’ai découvert tellement de courses qu’il me faudrait une deuxième année pour me faire une idée de celles qui me correspondraient le mieux !", termine-t-elle.