La fin de son contrat chez Accent Jobs-Wanty en 2013 n'a pas sonné la fin de carrière de Steven Caethoven. A l'époque, il déclarait vouloir devenir le meilleur des coureurs amateurs (lire ici). Sans lui octroyer ce titre, les statistiques du coureur flamand sur ces trois dernières années sont éloquentes: 55 victoires. Le coureur de 35 ans ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. "J'étais déçu d'avoir dû arrêter ma carrière professionnelle mais je ne voulais pas arrêter le vélo. J'aimerais continuer jusqu'à mes 40 ans", souligne le vainqueur d'étape sur le Tour de l'Avenir 2004 à Directvelo.

Trois ans au niveau amateur et une motivation inchangée. D'où puise-t-il sa force ? "Je suis un compétiteur né. J'ai ça en moi. J'aime mon sport", explique-t-il. La plupart des succès acquis sur des courses régionales, Steven Caethoven ne dénigre pas pour autant le niveau de ces épreuves. "Je dois souvent m'employer pour aller chercher ces succès. J'ai ma pointe de vitesse qui m'est d'une aide précieuse."

Cependant, l'ancien coureur de Landbouwkrediet n'envisage pas de remonter au niveau Continental. "Cela ne me dérangerait pas mais je dois penser à l'avenir de ma famille et de mes trois enfants. Je travaille chez Arcelor Mittal et je n'ai aucune pression dans mon équipe actuelle. De plus, les revenus à ce niveau ne sont pas suffisants."

En 2017, il entamera sa quatrième saison chez Decock-Van Eyck-Devos Capoen. "Je me sens bien dans cette formation. J'ai juste quelques obligations envers les sponsors mais je peux rouler les courses de mon choix", cite-t-il.

A 40 ans, Steven Caethoven devrait donc interrompre ses activités de coureur, le temps de songer à sa reconversion. "J'aimerais devenir entraîneur, encadrer des jeunes coureurs et pourquoi pas mon fils de 7 ans mais le métier de directeur sportif ne m'intéresse pas", prévient-il.