Amélie Rivat-Mas : « Besoin de changer d’air »
Après cinq saisons passées sous les couleurs du Poitou-Charentes Futuroscope 86 et la découverte de la Coupe du Monde puis du WorldTour cette saison, Amélie Rivat a fait ses bagages pour la Belgique. A 26 ans, la grimpeuse rejoint l’équipe UCI Lares-Waowdeals. 10e de La Route de France (2.1) et 3e de La Classique Morbihan (1.1), elle revient sur sa saison 2016 et explique son choix à DirectVelo.
DirectVelo : Pourquoi avoir décidé de quitter Poitou-Charentes Futuroscope 86 pour la Belgique ?
Amélie Rivat-Mas : J’avais besoin d’un nouveau challenge après mes cinq saisons dans l’équipe. Lares-Waowdeals m’a contacté et comme le Poitou-Charentes Futuroscope 86 ne m’avait pas dit si j’étais conservée, j’ai décidé de m’engager en Belgique. Au niveau de la motivation, j’avais besoin de changer d’air.
« JE N’OUBLIERAI PAS LE MORTIROLO »
Quand on parle de la Belgique, on pense tout de suite aux classiques. Ce sont des courses qui te plaisent ?
Déjà, il y a pas mal de courses du WorldTour qui se disputent en Belgique, les classiques notamment ainsi que certaines courses que l’on fera avec l’équipe. L’équipe sera présente sur l’ensemble de ces courses WorldTour et c’était très important pour moi. Je veux continuer à courir à ce niveau et je pense qu’elles me correspondent. J’aime quand c’est dur et je suis à l’aise sur les courses par étapes.
Tu as d’ailleurs découvert le Giro cette saison. Qu’en as-tu pensé ?
C’était très dur ! Je ne sais plus par quels cols nous sommes passées mais je me souviens très bien du Mortirolo ! C’est long et raide. Très raide… Dans l’équipe on avait mis un 36x28 mais j’aurais bien aimé avoir une ou deux dents de plus. J’avais l’expérience de La Route de France mais le Giro est plus dur. Sur La Route de France, nous avons une ou deux étapes de montagne alors que sur le Giro, c’est plutôt une ou deux étapes de plat ! Les proportions sont inversées.
« LES COURSES A ETAPES ME PLAISENT »
10e de La Route de France, 26e du Giro en 2016. Que peux-tu attendre de ces courses ?
Ce sont ces courses-là qui me plaisent. Je ne sais pas trop quoi attendre. Sur le Giro, j’ai eu des difficultés au début mais j’ai mieux fini donc je pense que je peux encore progresser.
Quel regard portes-tu sur ta saison ?
Je me suis sans doute trop focalisée sur les Jeux Olympiques. Au début de la saison, nous pensions partir avec quatre filles, finalement nous avons compris qu’il n’y aurait que deux places. Dans ces conditions, la sélection n’était plus jouable pour moi. J’étais déçue mais je suis arrivée à me remobiliser pour la fin de saison. Je pense que j’ai fait plus de places sur les Classes 1 que pendant les années précédentes.