Antoine Warnier enchaîne les courses. Après avoir disputé le Tour du Haut-Var, il était cette semaine sur le Tour de La Provence. Et ce week-end, il est présent sur la Classic de l'Ardèche et la Drôme Classic. "J'avais repris en douceur avec le GP La Marseillaise et le Trophée Laigueglia quinze jours plus tard. Sur ces deux courses, ça s'était moyennement passé", indique-t-il. Le coureur de l'équipe WB-Veranclassic-Aqua Protect ajoute : "L'enchaînement des courses depuis le Haut-Var me permet de bien remettre en route".

Sa condition semble en effet s'améliorer. Ce jeudi, son numéro de dossard a été cité sur les ondes de radio-tour dans le final, au sein d'un contre, lors de la 3e et dernière étape du Tour de La Provence. De bon augure pour un coureur qui sort d'une saison 2016 jugée par lui-même mitigée. "Il y a eu des hauts et des bas, regrette-t-il. Beaucoup de chutes ont ponctué ma saison 2016. Mais maintenant, c'est derrière moi".

Membre de l'équipe Color Code-Biowanze puis de Wallonie-Bruxelles, le Liégeois grandit avec la structure wallonne. Cet hiver, son équipe est montée en Continentale Pro. Avec quelles conséquences pour lui ? "J'ai fait en sorte d'arrivée en forme plus tard que d'habitude, confie à DirectVelo celui qui avait pris l'habitude d'être dans le coup à l'Etoile de Bessèges (18e en 2015 et 14e en 2016). Le but est d'être au top pendant la période des classiques wallonnes".

Outre les épreuves du WorldTour, il devrait découvrir de nombreuses épreuves cette année - ce fut le cas du Tour de La Provence. "L'équipe attend de moi que je fasse le maximum et que je sois performant quand elle souhaite que je le sois", dit-il simplement. Après ce premier bloc de courses, il va retrouver des épreuves de Classe 2 : le GP de Lillers, Paris-Troyes et peut-être le Tour de Normandie. Avec une seule envie : être performant. "J'ai envie de faire le maximum sur chaque course", insiste-t-il.

A bientôt 24 ans, le natif de Rocourt ne peut plus être considéré comme un espoir. 2017 est-telle une saison charnière pour lui ? "Toutes les saisons sont importantes", estime le 5e du Tour de Wallonie 2015, sa plus grande performance à ce jour.