C'est avec un programme de courses très léger dans les jambes que Benoît Cosnefroy a pris le départ de la Classic Loire-Atlantique. "Je ne savais pas trop où j'en étais. J'avais peur d'être dans le dur sur une classe 1 avec seulement deux jours de courses", explique à DirectVelo le coureur qui a participé au Circuit de la vallée du Bédat (2e) et à Paris-Troyes.

Selon le Normand, sa principale chance d'exister sur cette manche de la Coupe de France-PMU était de prendre l'échappée matinale. "Il y avait une chance sur deux qu'elle parte dès le début. Ça m'a souri", apprécie-t-il. Benoît Cosnefroy a donc rapidement tenté sa chance. Le puncheur de l'Equipe de France est sorti en compagnie de Marc Fournier (FDJ) et Kévin Le Cunff (HP BTP-Auber 93).

"Nous nous ne sommes pas regardés, assure-t-il. Nous avons bien tourné. Le peloton ne nous a jamais vraiment laissé jouer. L'entente était bonne entre nous. Je connais Marc de longue date pour avoir été au Pôle Espoirs de Caen avec lui."

Les trois hommes, qui ont compté jusqu'à 4'45'' d'avance, ont été repris à 32 kilomètres de l'arrivée. "J'ai serré les dents, je me suis accroché. Pour le sprint, j'étais complètement cuit", lâche le coureur classé 28e de l'épreuve remportée par Laurent Pichon (Fortuneo-Vital Concept).

Les « bleus » étaient là pour préparer la Kattekoers, première manche de la Coupe des Nations Espoirs qui aura lieu dans une semaine. "J'ai bien bossé aujourd'hui, confie-t-il. La mission est accomplie".