Kévin Le Cunff continue sa découverte du monde professionnel et il continue d’apprécier. “J’aime les scénarios. Je pense avoir les qualités de puncheur pour être présent au moment du coup de force. C’est sans doute plus facile de s’adapter aux courses professionnelles que lorsque tu es un rouleur”, déclare-t-il à DirectVelo.

« DOMMAGE SUR L’ETAPE DU SAMEDI »

Présent sur le Tour de la Provence ou sur le Tour du Haut-Var avec des Tops 25, le coureur de l’équipe HP BTP-Auber 93 a trouvé sa place dans l’effectif. “La dynamique est bonne depuis le début de la saison. On a marché d’entrée, c’est plus facile quand il y a des coups de moins bien, assure-t-il. Et puis la victoire de Flavien Dassonville sur la Roue Tourangelle (lire ici) nous a regonflés à bloc”.

Le week-end dernier Kévin Le Cunff était sur le Circuit des Ardennes (12e du général, le classement). “C’est dommage car j’ai raté le bon coup lors de l’étape du samedi. Je suis parti avec un temps de retard. Je suis revenu sur la tête au pied d’une côte et j’ai explosé. Je n’ai pas eu le temps de récupérer. Sur la première étape, on était bien placé mais on a été pris dans le cafouillage… Ca reste quand même une bonne préparation pour la suite”.

« PAS INACCESSIBLE DE GAGNER EN CLASSE 1 »

A 28 ans, il va découvrir Paris-Camembert, une course qui peut lui convenir “à condition d’avoir récupéré”. Avec l’ambition de marquer des points au classement par équipes de la Coupe de France-PMU, dont les hommes de Stéphane Javalet sont les tenants (le classement). “J’ai l’impression que le niveau a baissé par rapport au mois de février et de notre côté nous sommes montés en puissance”, assure-t-il.

Après s’être imposé sur le Trophée de l’Essor cette saison (lire ici), Kévin Le Cunff pense maintenant Classe 1. “C’est l’envie de tous les pros ! Je n’ai pas l’impression que ce soit quelque chose d'inaccessible. Dans un bon jour et avec de la réussite c’est jouable. Flav (Dassonville) nous a donné de l’espoir”.