Vainqueur en mars en 2015 et deux fois premier en février en 2016, Romain Barroso a attendu la mi-avril pour décrocher sa première gagne de la saison. “C’est un soulagement. C’est toujours bon à prendre même si ce n’est qu’une toutes catégories. Chaque saison j’attends ce moment avec impatience pour m’enlever de la pression”, déclare-t-il à DirectVelo.

« C’EST FRUSTRANT, C’EST CHIANT »

Avec trois places dans un Top 5 en six jours, Romain Barroso a retrouvé le haut des classements après un début de saison plutôt discret. “Ce n’est pas top. Je n’ai pas les mêmes sensations que lors de mes saisons précédentes. C’était voulu car j’en ai moins fait pour retarder mon pic de forme mais là je n’ai pas eu de bonnes sensations du tout”.

Le coureur du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys a même passé des examens médicaux ces derniers jours. “J’ai les jambes qui brûlent assez rapidement mais c’est difficile à expliquer. C’est frustrant car je ne peux pas faire ce que je veux. A Dijon-Auxonne-Dijon, j’étais dans l’échappée avant de cramper... C’est chiant”, souffle-t-il.

« IL TIRE TOUT LE MONDE VERS LE HAUT »

Celui qui a rejoint l’équipe francilienne cet hiver a trouvé sa place dans l’effectif. “Ca tourne. Dans l’équipe tout le monde a sa chance. J’aimerais aider un jeune coureur comme Fabio De Rego qui est parfois un peu trop sanguin en course (lire ici). Il y a d’autres coureurs dans l’équipe qui marchent. Clément Patat a gagné lui aussi le week-end dernier”.

Et puis il y a le leader incontesté de l’équipe : Samuel Plouhinec. “Il tire tout le monde vers le haut. Il n’y a pas de secret. Quand je vois son hygiène de vie, je comprends pourquoi il est encore au Top”, assure Romain Barroso.

Stagiaire chez Wanty-Groupe Gobert à la fin de l’année 2015, Romain Barroso avait reconnu s’être mis trop de pression en 2016 (lire ici). Il aborde la suite de la saison plus relâché. “Je veux me faire plaisir et j’attends de voir comment va évoluer ma forme dans les prochaines semaines”.