Romain Campistrous a terminé 55e de la première étape du Rhône-Alpes Isère Tour, à 1’09’’ de Jérémy Cornu (Direct Energie). Si cette place ne restera pas dans les annales, le Tarnais peut au moins se dire qu’il a terminé avec le peloton. “J’ai pris des coups pendant 30’ et après je me suis battu avec moi-même tout le reste de l’étape”, souffle le coureur de l’Armée de Terre.

Le néo-pro avait bien débuté sa saison 2017 avec deux succès en Elite, sur l’Essor Basque, et en se classant 15e de la Classic de l’Ardèche (1.1). Depuis sa 5e place à Manche-Atlantique, il n’a pas obtenu un résultat significatif. Il peine même à terminer les courses. "Je suis tombé à Paris-Troyes et la semaine d’après, j’ai attrapé une angine. Je n’ai pas trop roulé ensuite. Je suis arrivé un peu fatigué sur le Circuit des Ardennes. Il y a eu un effet boule de neige ensuite sur les autres courses", regrette le coureur qui estime tout de même faire le boulot pour ses leaders.

Romain Campistrous reconnaît s’être posé beaucoup de questions. Une prise de sang n’a rien révélé. "C’est bizarre… Je pense avoir fait du sous-entraînement suite à la chute et l’angine", reconnaît-il pour DirectVelo. Ces derniers jours, il avait de meilleures sensations à l’entraînement. “Il me tardait d’être sur le Rhône-Alpes Isère Tour, où le parcours assez dur ressemble aux routes du Tarn". Au départ de la première étape, il confiait avoir hâte d’en découdre. "Je suis là pour faire le maximum de boulot pour mes leaders", dit-il prudemment, en attendant des jours meilleurs.