Soline Lamboley : « Hâte que ça se termine »
Première moitié de saison particulièrement délicate pour Soline Lamboley. Alors qu'elle espérait beaucoup de son arrivée dans la formation franco-canadienne SAS-Macogep, la jeune femme de 20 ans a enchaîné les pépins depuis le début de l'année. "Je suis super contente de l'équipe, il y a une superbe ambiance entre nous. Je pense que c'est primordial pour que l'équipe tourne bien et je suis heureuse de ce point de vue là. Pour le reste, j'ai eu pas mal de petits pépins de santé mais ça fait partie du jeu", relate-t-elle auprès de DirectVelo. "J'ai eu un gros virus en début d'année que j'ai traîné très longtemps. Puis j'ai été victime de deux grosses chutes au mois de juin. Et derrière, la veille du Championnat de France, j'ai souffert d'un calcul rénal. Je me suis retrouvée aux Urgences et j'y étais encore quatre heures avant la course !".
« JE SAURAI QUI REMERCIER »
La totale pour Soline Lamboley ! Comme un symbole de ce début de saison pourri, elle se retrouve dans le dur dès la première difficulté du Championnat de France de Saint-Omer (Pas-de-Calais) et renoncera après trois tours de circuit et un peu moins de 50 kilomètres. "Passer d'un bon niveau ces dernières saisons à une période où tout le monde peut facilement te critiquer sur tes performances, ce n'est pas évident. Mais ça m'aura au moins permis de voir qui est là pour moi dans les moments difficiles, et qui ne l'est plus. Je saurai qui remercier si j'ai la chance de retrouver le chemin de la victoire dans le futur".
Dans le dur, l'ancienne Championne de France Juniors ne compte pas s’apitoyer sur son sort pour autant. "J'enchaîne les pépins et j'ai hâte que ça se termine. Pour l'instant, je n'ai jamais eu de bonnes sensations. Mais bon, on sait bien qu'en sport, il y a des saisons pourries et d'autres où tout va bien. Jusqu'à présent, je n'avais pas été trop embêtée dans ma carrière alors je ne vais pas me plaindre ou lâcher aux premières difficultés".
« CA NE CHANGE RIEN POUR LA SUITE »
La Franc-comtoise arrive tout de même à retenir de bons moments de son printemps. "Je suis contente d'avoir découvert le monde des grandes, en participant à des courses comme Gand-Wevelgem ou Liège-Bastogne-Liège. C'était de superbes courses à découvrir même si malheureusement, je n'y avais pas toutes mes capacités".
Si l'ancienne pistarde est déçue, c'est aussi parce qu'elle avait fait un choix fort en décidant de se consacrer uniquement à la route en cette saison 2017 (lire ici). "Je savais que j'étais attendue en choisissant d'arrêter la piste. Mais ça ne change rien pour la suite. Je garde les mêmes objectifs. Ça commence à aller mieux et j'espère par exemple avoir de bonnes sensations sur les Jeux de la Francophonie" (voir ici). L'ex-sociétaire de la formation Lointek profitera sûrement de ce changement d'air en Côte d'Ivoire pour repartir sur de nouvelles bases. Et le couteau entre les dents.