RaceClean, la piste sur les routes belges

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Inconnue du grand public, l'équipe canadienne RaceClean est en train de se forger un joli nom sur les routes belges. Après la victoire de William Eliott sur les routes du Tour de Flandre Orientale en 2016, celui-ci a remis le couvert sur le Tour de Namur 2017. "Il est prêt pour passer au niveau supérieur. C'est un beau résultat après trois années de formation", commente son directeur sportif Luc Arseneau. Il va d'ailleurs défendre son titre cette semaine sous le maillot de T.Palm-PCW où il est désormais stagiaire (lire ici).

Les Canadiens sont comme chez eux en Belgique. "Nous sommes installés cinq mois par an à Leuze-en-Hainaut pour disputer un maximum de courses sur route. Avec la sélection nationale, nous ne pouvons pas participer à beaucoup d'épreuves. La création il y a trois ans du club RaceClean nous permet d'étendre notre programme. Nous arrivons fin mars pour les manches de Coupe des Nations. Ensuite, nous rentrons en juin pour les Championnats Nationaux et nous revenons pour le Tour de Liège", explique-t-il.

La RaceClean, soutenue par la fédération canadienne, forme des talents pour la piste en les préparant sur la route. "L'objectif premier est la piste. Nous avons des bons résultats sur cette discipline. L'année passée, nous avons remporté la poursuite par équipes lors de la manche de Coupe du Monde à Apeldoorn aux Pays-Bas. Nous sommes rivés sur Tokyo 2020."

Le Canada prend pour exemple les Australiens et  les Britanniques. "Regardez où sont ces deux nations à l'heure actuelle. Le développement de la Grande-Bretagne sur la planète vélo est phénoménal depuis plusieurs années. Le Canada n'a pas un riche passé sur route. Alors nous avons décidé de nous concentrer sur la piste afin de créer notre place sur l'échiquier mondial."

L'objectif de formation se porte sur un noyau constant de dix coureurs en compensant les départs par les arrivées des meilleurs Juniors nationaux. "C'est toujours triste de voir des garçons partir. Mais, c'est le but de l'équipe. L'an passé, nous avons perdu Adam Jamieson  et Sean Mackinnon (partis chez An Post-ChainReaction NDLR), mais quelque part, cela veut dire que notre travail porte ses fruits. Certains rêvent d'équipes américaines pour les routes droites favorables aux gars puissants, d'autres à l'image de William Elliott et Edward Walsh rêvent de l'Europe, spécialiste des courses technique et tactique", conclut-il.

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