L'équipe Sport Vlaanderen-Baloise a vu passer en 2014 et 2015, Jelle Wallays, Tom Van Asbroeck, Edward Theuns et Oliver Naesen, qui ont apporté de nombreux succès à la formation de Walter Planckaert. Depuis lors, elle cherche son second souffle. En 2016, elle ne comptait que deux victoires UCI sur des classes 2 et en 2017, Dries Van Gestel est le seul à avoir levé les bras. Ce maigre bilan n'inquiète pas le manager. "Nous avons vécu des moments mémorables dans l'histoire de l'équipe. C'est difficile de tomber sur des Theuns et Naesen chaque année", rappelle-t-il à DirectVelo. Cependant, il remarque bien le creux de son équipe. "Cette année, deux coureurs ont réussi à plaire à d'autres équipes et s'en iront en fin de saison. Stijn Steels vers Vérandas Willems et Bert Van Lerberghe vers Cofidis. C'est moins que par le passé."

DATE LIMITE : LE 15 SEPTEMBRE

Comment expliquer cette baisse? "Tout d'abord, il y a les blessés. Quand on prend simplement les cas de Thomas Sprengers, Eliott Lietaer, Kenneth Van Roy et d'Amaury Capiot, ils ont passé plus de temps à l'infirmerie que sur la route en 2017. Par contre, il conçoit volontiers que son "équipe arrive à un tournant". En effet, certains coureurs (plus expérimentés) pourraient ne pas être prolongés. "Certains ont jusqu'au 15 septembre pour se montrer. Sans quoi, je me séparerai de plusieurs éléments l'année prochaine. Je ne vais pas donner les noms. Les gars concernés sauront se reconnaitre."

Sport Vlaanderen-Baloise prépare également la saison prochaine en allant chercher les néo-professionnels belges les plus prometteurs. "J'aimerais bien avoir Bjorg Lambrecht ou Harm Vanhoucke, mais ce n'est pas possible. Jasper Philipsen est prometteur mais est encore jeune. Entre-temps, nous avons engagé Robbe Ghys de chez Lotto. C'est un gars rapide et un spécialiste de la piste. Il correspond parfaitement à notre projet."

« IL FAUT ÊTRE PATIENT AVEC LES JEUNES »

L'équipe flamande est peut-être plus discrète ces deux dernières saisons en terme de résultats mais "le sponsor Baloise reste content du partenariat", assure Walter Planckaert. "Le gouvernement flamand prolonge notre budget année après année. Notre rôle est primordial dans la formation. Si nous devions disparaître, toute une série de coureurs ne trouverait jamais le chemin du professionnalisme. Il faut faire preuve de patience avec les plus jeunes. Tout le monde n'a pas les qualités pour passer directement dans le World Tour. Je suis sûr que nous continuerons à voir des jeunes faire le pas vers l'élite du cyclisme", conclut-il.