Senne Leysen n'avait jamais eu de telles jambes
A peine descendu de sa machine, Senne Leysen a les traits tirés par l’incertitude. Cinquième temps en coupant la ligne, le Belge attend avec impatience les temps des huit concurrents partis derrière lui. "Il y a du monde derrière moi ?", interroge-t-il à DirectVelo. La chute de l'Américain Neilson Powless fait son affaire, le final façon poursuiteur de Corentin Ermenault un peu moins. "Je suis content de mon résultat", affirme le stagiaire de Lotto-Soudal.
Sixième du Mondial, conforme à son objectif annoncé de Top 10 (lire ici), le Belge n’a pas raté son rendez-vous contre le temps. Une performance un peu inattendue ? "Pas vraiment, car j’avais de bonnes sensations à l’entraînement. Je n’ai jamais eu d’aussi bonnes jambes et je n'avais jamais poussé de telles valeurs à l’entraînement. J’avais de super sensations jusqu’au sommet de la côte. J’ai un peu faibli dans la descente, mais je me suis bien repris une fois revenu sur les pavés dans Bergen", analyse-t-il.
Sa préparation est passée par son stage chez les professionnels, et le Tour de Grande-Bretagne. Une semaine de compétition qui lui a permis de gonfler son moteur. "Ma préparation fut idéale, ces huit jours au plus haut niveau m’ont aidé à progresser. Je sentais que je pouvais pousser une dent de plus. J’ai vraiment bossé dur, souffert durant les dernières semaines mais je suis récompensé", sourit l’Espoir troisième année. Reste à séduire une équipe professionnelle pour 2018, car l’avenir de Senne Leysen reste incertain.
Sixième du Mondial, conforme à son objectif annoncé de Top 10 (lire ici), le Belge n’a pas raté son rendez-vous contre le temps. Une performance un peu inattendue ? "Pas vraiment, car j’avais de bonnes sensations à l’entraînement. Je n’ai jamais eu d’aussi bonnes jambes et je n'avais jamais poussé de telles valeurs à l’entraînement. J’avais de super sensations jusqu’au sommet de la côte. J’ai un peu faibli dans la descente, mais je me suis bien repris une fois revenu sur les pavés dans Bergen", analyse-t-il.
Sa préparation est passée par son stage chez les professionnels, et le Tour de Grande-Bretagne. Une semaine de compétition qui lui a permis de gonfler son moteur. "Ma préparation fut idéale, ces huit jours au plus haut niveau m’ont aidé à progresser. Je sentais que je pouvais pousser une dent de plus. J’ai vraiment bossé dur, souffert durant les dernières semaines mais je suis récompensé", sourit l’Espoir troisième année. Reste à séduire une équipe professionnelle pour 2018, car l’avenir de Senne Leysen reste incertain.