Un an après avoir quitté Servetto, c'est au sein de l'équipe Lares-Waowdeals que Marion Sicot va retrouver le peloton international, pour la saison 2018. "C'était mon objectif dès le départ, retrouver une équipe UCI" explique-t-elle à DirectVelo.

Après une victoire au GP Fémin'Ain d'Izernore en Mai, une apparition sous le maillot tricolore à Plouay et une place sur le podium dela Coupe de France Dames, le bilan est positif pour cette habituée de la Coupe de France. "J'ai déjà terminé deux fois deuxième et une fois troisième de la Coupe de France Dames, il ne me manque qu'une victoire, commente-t-elle. Ma seule victoire au classement final était dans la catégorie Espoirs. Ceci dit, cette année, j'avais fait le choix de miser sur les courses de catégorie 1 et 2, plutôt que sur la Coupe de France, pour retrouver une équipe UCI pour 2018".

« UNE VRAIE SATISFACTION »

Mission accomplie, donc, après une 13e place sur la Classique Morbihan de Plumelec, une 22e place le lendemain au GP de Plumelec féminin et deux Top 15 sur les étapes du Tour de l'Ardèche en fin de saison. "Les courses de Plumelec étaient celles qui me convenaient le mieux au niveau du profil, explique Sicot. Finalement, mon arrivée chez Lares-Waowdeals s'est faite en toute fin de saison. C'est une vraie satisfaction et une belle récompenses pour mon entraîneur et mes sponsors qui ont cru en moi cette année".

« ENVIE DE VOIR D'AUTRES CHOSES »

Plus confiante que lors de son premier passage dans les rangs UCI, Marion Sicot va donc découvrir un nouveau calendrier en 2018. "Je pense que maintenant, j'ai pas mal fait le tour des manches de Coupe de France, et j'ai envie de voir d'autres choses, analyse-t-elle. Avec Lares, je vais forcément courir plus souvent en Belgique, essentiellement sur des courses UCI. Cette fois-ci, contrairement à Servetto, il n'y aura pas la barrière de la langue, ou beaucoup moins. Je devrais prendre plus facilement mes marques".

Pressée d'en découdre au plus haut niveau, l'Orléanaise a déjà une idée de son rôle dans le groupe belge. "L'équipe comptera sur moi principalement pour les courses au relief accidenté, commente-t-elle. Ce n'était pas forcément évident pour moi d'avoir une place dans une équipe comme celle-ci, car les teams UCI recherchent surtout des Espoirs. Mais je pense que je trouverai un terrain à ma convenance, et je ferai mon possible pour aider le groupe au maximum à chaque occasion".