Matthieu Boulo toujours au front
Il y a un an, Matthieu Boulo faisait vibrer le public français sur le circuit de Pontchâteau (Loire-Atlantique), à l’occasion des Championnats d’Europe de cyclo-cross. 13e de l’épreuve continentale, le sociétaire de l'Équipe de France Elites avait tenté le coup en solitaire à la mi-course. L'épisode avait marqué les esprits alors que l’ancien coureur professionnel faisait son retour dans sa discipline de coeur, en cette fin d’automne 2016. Un an plus tard, le coureur du Team Pays de Dinan s’aligne une nouvelle fois sur le Championnat d’Europe. Cette fois-ci, l’épreuve se dispute à Tabor, en République Tchèque. Et l’athlète de 28 ans se sait en condition. “Le début de saison ne s’est pas trop mal passé. C’était même mieux que l’année dernière à la même époque”, considère-t-il auprès de DirectVelo.
Comme l’an passé, le voilà encore et toujours au front pour tenter de grappiller des points UCI, avec la volonté de se rapprocher de la première ligne sur les grilles de départ. “L’objectif est le même. Je cours après les points. Pour le moment, je suis toujours en quatrième ou cinquième ligne. Le but est d’atteindre la troisième. Il faut que je continue de travailler et que je sois régulier”.
OBJECTIF VICTOIRE EN COUPE DE FRANCE
Pour dimanche, Matthieu Boulo ne s’est pas fixé d’objectif de place en particulier. Mais il sait qu’il devra prendre un très bon départ pour espérer faire un résultat. “Ce sera forcément important, surtout en partant de loin”. Alors que les conditions météo avaient été particulièrement fraîches en début de semaine, la température a augmenté ces derniers jours, jusqu’à passer le cap des 10°C. “Le circuit est encore plus roulant qu’en début de semaine. C’est hyper sec, depuis qu’il a fait un grand soleil en milieu de semaine. C’est tout de même hyper technique et ça me convient”, se réjouit celui qui se focalisera ensuite sur les manches de Coupe de France.
4e à Besançon (Doubs), l’ancien pensionnaire de Roubaix-Lille Métropole et de Bretagne-Séché Environnement se sent capable d’en claquer une cette année. Peut-être plus encore sans Clément Venturini et face à un Francis Mourey qui semble un peu moins fringant que par le passé. “Cette année, il y a clairement la place. Je pense que l’on est 4-5 à peu près du même niveau. C’est ouvert”.