Huitième à Besançon, Yan Gras espérait mieux de la première manche de la Coupe de France. Mais un départ raté l’a repoussé au-delà de la quinzième place. “Ma cale s’est déclenchée et j’ai perdu du temps. Il y a eu des ralentissements ensuite et les meilleurs étaient partis. Je me suis retrouvé seul en chasse derrière le groupe. J’ai fait ce que j’ai pu pour revenir mais finalement le résultat m’a déçu. Huitième, ce n’est pas non plus catastrophique mais je m’attendais à mieux”, déclare-t-il à DirectVelo.

« PROUVER QUE J’AI LE POTENTIEL »

L’Espoir du Team Chazal-Canyon a du coup été privé des Championnats d’Europe avec l’Equipe de France qu’il avait fréquentée l’année dernière. “C’était un objectif en début de saison mais voilà. J’espère pouvoir faire un bilan après La Mézière. Je vais batailler pour prouver que j’ai le potentiel pour une sélection”.

A 21 ans, il a enchaîné les victoires dans sa région Grand Est. Quatre au total avant de découvrir le circuit de La Mézière. “Je pense que ma forme a bien évolué ces dernières semaines. Je ne mets pas de pression particulière, ce n’est pas non plus une revanche pour moi, assure-t-il. La saison n’est pas terminée et l’on fera un premier bilan après La Mézière”.

« UNE BONNE DECOUVERTE SUR LA ROUTE »

Yan Gras, quatrième des Championnats de France en 2016, a cette saison découvert la route avec le Team Macadam’s Cowboys. “C’était vraiment sympa. J’ai pu courir sur des manches de la Coupe de France DN3 et sur des Elites Nationales. C’était une bonne découverte. J’ai souvent terminé dans les trente premiers cet été. C’est encourageant pour la suite”.

Il devrait rempiler avec son équipe sur la route même si le cyclo-cross restera l’objectif principal. “Nous avons un super groupe dans l’équipe. J’ai pris du plaisir donc pourquoi pas avoir plus d'ambition la saison prochaine. Je n’ai pas eu de gros résultats cette saison car j’ai fait de belles courses mais pourquoi pas viser plus la saison prochaine. J'ai hâte de voir ce que ça peut donner en cyclo-cross avec la puissance de la route”, conclut-il.