Les derniers préparatifs de Lucas Dubau

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

Ce week-end, c’était l’heure des derniers préparatifs pour Lucas Dubau. Présent sur le circuit de Troyes-Rosières (Aube), celui qui visera un titre de Champion de France Espoirs de cyclo-cross dans une semaine a pu se rassurer sur sa condition et surtout, sur sa bonne santé. “Niveau forme, ça va bien. Ca avait été compliqué à Pétange. Il faisait vraiment froid là-bas et avec la pluie, c’était galère. J’en suis revenu malade mais depuis, j’ai fait attention”. Finalement 4e d’une épreuve remportée par Steve Chainel (voir classement), le sociétaire du Team Peltrax-Braquet Libre se voulait satisfait à l’arrivée. “C’était une bonne course avec un bon niveau. C’est toujours bien d’avoir l’occasion de voir où l’on en est, à une semaine du Championnat de France. C’est intéressant pour prendre du rythme”, détaille-t-il auprès de DirectVelo.

Lucas Dubau, qui a terminé dans la roue de Francis Mourey, aurait sans doute pu espérer une place sur le podium, mais il a dû faire face à des problèmes de chaussures. "Du coup, j’ai galéré dans les portages”. Une difficulté ajoutée à celle du terrain, très glissant. “On ne pouvait pas rouler très vite car le sol était piégeux”.

AUCUNE RIVALITÉ FRATERNELLE

Une nouvelle fois devancé par Yan Gras, le coureur de 21 ans s’inquiète-t-il de l’impression laissée par son adversaire depuis plusieurs semaines ? “Je suis revenu pas très loin mais c’est sûr qu’il est très fort. C’est un adversaire mais il n’est pas imbattable non plus”, pose Dubau, qui pourra compter, une fois de plus, sur la présence de son frère Joshua à Quelneuc (Morbihan) pour tenter de faire craquer ses adversaires, aussi bien physiquement que psychologiquement. “Si mon frère est devant et que je suis derrière, je ne roulerai pas sur lui. Il n’y aura aucune rivalité entre nous deux sur le Championnat de France”.

Enfin, le 3e de la manche de Coupe du Monde de Namur pourra s’appuyer sur ce résultat pour se montrer sûr de son fait, et de ses forces. “Namur, c’était l’un des circuits les plus durs de l’année. Ca prouve que quand je suis en forme, ça peut le faire. Je sais que je peux faire de belles choses”.

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