Sous le soleil des Baléares, le calendrier européen va frapper les trois coups ce jeudi. Le Challenge de Majorque va sonner la rentrée des classes sauf pour ceux, comme Peter Sagan, qui ont déjà accroché le dossard au Tour Down Under.  Ce premier départ met également fin à une longue période d'entrainement hivernal. "Cela fait dix semaines que les coureurs se préparent. Ils ont bien travaillé. Il est temps de passer à autre chose, il leur manque l'adréaline de la course, c'est valable pour le directeur sportif", assure Frederik Willems, un des directeurs sportifs de Lotto-Soudal.

Cette course de reprise est appréciée par le peloton pour de multiples raisons, à commencer par le format. Quatre jours de course à la carte sans classement général.  "C'est quand même différent d'une épreuve en Argentine ou en Australie où tu n'as pas d'autre choix que de rouler tous les jours", commente Sander Armée (Lotto-Soudal), "si les étapes ne te conviennent pas, et bien tu vas t'entrainer. En ce qui me concerne, je serai engagé le vendredi et le samedi car la route va s'élèver."

IL Y EN A POUR TOUT LE MONDE

Cette variété de terrains différents est aussi un atout du Challenge de Majorque. "Ce qui est intéressant à Majorque, c'est qu'on peut avoir tous les profils possibles. Chaque coureur peut trouver un jour à sa convenance. Les sprinteurs et les grimpeurs sont donc à la fête. Si on veut faire le difficile, l'alternance, un jour plat, un jour valloné, serait parfaite", juge le directeur sportif de Lotto-Soudal Bart Leysen.

Ces quatre jours en Espagne constituent le premier rendez-vous de la carrière pro de plusieurs néo-pros. Chez Sport Vlaanderen-Baloise, Aaron Verwilst, Jordi Warlop, Emiel Planckaert et Matthias Van Gompel sont dans ce cas. "Les coureurs sont encore détendus, nous ne sommes qu'au mois de janvier, le rythme est plus élevé qu'à l'entrainement. Les distances sont respectables, c'est parfait pour commencer quand tu viens des Espoirs pour t'acclimater et prendre tes repères", conclut Jordi Warlop.