Elias Van Breussegem : « Je ne suis pas un héros »
En prenant la 12e place du Sharjah Tour (2.1), Elias Van Breussegem a lancé sa saison sur de bons rails. "Je me sens vraiment bien en ce moment, j'ai fait un bon hiver de préparation, apprécie-t-il. "J'ai terminé 4e du chrono le premier jour. J'esperais un podium, mais je n'ai pas pu rattraper le coureur parti avant moi. Les autres coureurs l'ont fait, et c'est peut-être ce qui a fait la différence car c'est un avantage", regrette le Champion de Belgique des Elites-sans-contrat du contre-la-montre en 2016.
Sur la troisième étape, décisive pour le classement général, le coureur de Vérandas Willems-Crélan a dû laisser filer le groupe du vainqueur, et une potentielle victoire au classement final. "L'étape vallonnée était un peu trop raide pour moi, concède Van Breussegem. Je n'ai pas pu suivre les purs grimpeurs dans les parties les plus difficiles. J'avais regardé sur Strava avant de venir, donc je me doutais que les pentes allaient être assez sévères. Beaucoup de coureurs à l'hôtel disaient, au contraire, que ce n'était pas si dur que ça... Finalement, il valait mieux se fier à Strava (rires) ! Ceci dit, je suis content de ma condition sur cette première course", indique-t-il à DirectVelo.
« UN PROGRAMME ENSOLEILLÉ »
Le coureur de 25 ans apprécie le début de saison de son équipe sur le Sharjah Tour. "Nous nous sommes préparés exactement de la même façon que la saison dernière, explique-t-il. Nous sommes allés en stage à deux reprises, en Grèce. On a eu très beau temps et des routes très agréables pour s'entraîner. L'équipe prend forme avec des jeunes et des coureurs plus expérimentés. L'ambiance est vraiment super, et cela devrait se sentir dans les résultats".
Au sein de la formation Continental Pro, le coureur originaire d'Audenarde a trouvé son rôle de prédilection, et voit les courses à venir d'un bon oeil. "Je ne suis pas vraiment un "héros" dans le peloton, plaisante-t-il. Donc je suis plutôt un coureur qui va rouler à l'avant sur la première partie de l'étape. Par contre, si il y a un chrono, j'ai ma carte à jouer. Si la course n'est pas trop montagneuse, je peux même tenter de jouer le classement général. Dans les autres courses, mon rôle sera principalement d'aider mes coéquipiers. Je veux profiter de chaque course au maximum, montrer le maillot, aider l'équipe du mieux que je peux avec ce que je sais faire. Je vais aller à Bessèges, en France, puis en Espagne avec Murcie et Almeria... Un beau programme bien ensoleillé pour démarrer !"