Rudy Fiefvez voulait changer
Le dossard 26 revient très régulièrement sur les ondes de radio-tour. En ce second week-end de l'Essor Basque, Rudy Fiefviez semble intenable. Le sociétaire de l'Océane Top 16 s'est retrouvé deux jours de suite dans la bonne échappée. 4e du Tour de Basse-Navarre, il a pris le lendemain (samedi) la 5e place de la Ronde du Pays Basque, où ses coéquipiers Clément Saint-Martin et Jérémy Bellicaud ont réalisé le doublé.
"J'avais de très bonnes jambes, appréciait-il après l'arrivée auprès de DirectVelo. J'ai fait tous les grimpeurs, les points-chauds... C'était une bonne journée pour l'équipe. Nous avons attaqué chacun notre tour dans le final. Nous avons beaucoup parlé entre nous et il y a ce doublé au bout".
Le Bergeracois âgé de 24 ans est ravi de son début de saison. "Je confirme, confie le coureur classé le premier week-end à la 13e place du Circuit de l'Essor. Je suis content. Je n'avais pas touché au vélo de route de la semaine. Je me suis mis au VTT. Je vois que ça porte ses fruits". Les sorties sur son VTT ont d'ailleurs marqué sa préparation hivernale. "Je n'ai pas beaucoup roulé sur mon vélo de route", assure-t-il J'ai fait pratiquement que du VTT. Je voulais changer et prendre du plaisir".
Rudy Fiefvez, qui évolue à l'Océane Top 16 depuis 2016, reste sur un bon exercice 2017. Son meilleur. "J'ai fait un bon mois d'août. Actuellement, je confirme ma fin de saison", estime celui qui a remporté deux épreuves régionales en l'espace de six jours l'an dernier, le Prix Albert-Gagnet au Grand-Bourg et le Grand Prix de Saint-Martin-de-Seignanx. A savoir ses deux premiers succès en « première » en métropole.
Son objectif pour 2018 est de s'offrir un premier succès en Elite Nationale. "J'ai failli atteindre cet objectif l'an dernier sur une étape du Tour de Loire-Atlantique mais je me fais reprendre à 20 mètres de la ligne (5e)", indique l'ancien pensionnaire de l'Entente Sud Gascogne. Pour y arriver, il estime avoir besoin de prendre davantage confiance en lui. Et continuer à se faire plaisir sur le vélo. "Forcément, plus je prends du plaisir, plus ça marche", dit le coureur de l'AC Nersac qui en prend beaucoup actuellement sur l'Essor Basque.