Emmanuel Morin : « Ma première en solitaire »

Crédit photo DirectVelo

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Emmanuel Morin (Sojasun espoir-ACNC) a remporté, ce dimanche, la 38e édition de la Route Bretonne-Souvenir Loïc Le Flohic (Elite Nationale), disputée sur 149,5 kilomètres entre Glénac et Saint-Avé (Morbihan). Il a devancé trois de ses coéquipiers, Kévin Perret, Willy Artus et Tony Hurel. Retrouvez la réaction du vainqueur du jour, recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Est-ce ta première victoire en solitaire ?
Emmanuel Morin : À ce niveau là, je pense que oui ! C'est toujours agréable de lever les bras, surtout en solitaire. Je suis vraiment très heureux de gagner aujourd'hui, de cette façon.

« DEVANT DEPUIS LE KILOMÈTRE 0 »

Quelle était la tactique en fin de course ?
On voulait vraiment assomer les autres avec des attaques incessantes. L'objectif était d'attaquer en binôme jusqu'à ce que ça sorte. Kévin (Perret) est sorti tout seul dans un premier temps. On m'a dit d'y aller, donc j'y suis allé. Je rentre au niveau de la ligne. Quand j'ai vu que ça rentrait derrière, je ne me suis pas posé de question et je suis parti.

À quoi pensais-tu quand tu t'es retrouvé seul ?
Je me suis dit "maintenant tu es seul, tu es devant... Il faut que tu continues ton effort". Finalement, ça a payé. J'étais devant depuis le kilomètre 0. Je pensaisdonc  que ça allait être compliqué pour jouer la gagne. Finalement, j'ai réussi à la mettre au fond. C'est top.

« SAVOURER LA VICTOIRE »

Cela montre que tu n'es pas seulement un sprinteur...
Oui, exactement. C'est vrai que j'ai une bonne pointe de vitesse... On m'avait fait confiance à Challans, au Circuit des Plages Vendéennes, mais je m'étais retrouvé mal placé. J'avais lancé le sprint pour Jason Tesson et il l'avait emporté, c'était top. J'aimerais bien briller sur les courses qui arrivent au sprint, mais ça se fera si ça doit se faire. Je vais d'abord savourer la victoire d'aujourd'hui.

Cette victoire te permet d'engranger de la confiance tôt dans la saison...
Oui, c'est sûr. Gagner dès le début de saison, c'est toujours appréciable. Après, il ne faut pas s'affoler non plus. On va profiter de chaque chose en son temps, et comme on dit, ce qui est pris n'est plus à prendre.

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