Samuel Leroux à l'assaut des pavés de Denain

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Samuel Leroux est prêt à repartir au combat. Remis sur pied après une grippe qui l'a éloigné pendant une dizaine de jours de sa machine, le sociétaire de Roubaix-Lille Métropole reprend petit à petit du poil de la bête. ''J'ai remis en route au Grand Prix de la Ville de Lillers. Les sensations reviennent doucement. Mercredi, j'ai reconnu le Grand Prix de Denain avec Tom Dernies. On a fait cinq heures de vélo'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

Rétabli, le coureur de 23 ans entend désormais se remettre sur les bons rails et retrouver son coup de pédale du début de saison. ''J'avais bien commencé au Tour La Provence. J'étais content de mon prologue où j'ai terminé douzième'', explique celui qui s'alignera, ce dimanche midi, le couteau entre les dents sur le Grand Prix de Denain, deuxième manche de la Coupe de France PMU. Dans le Nord, le néo-professionnel se lancera à l'abordage des 21 kilomètres de secteurs pavés où il s'attend à souffrir. ''Ça va changer par rapport à d'habitude où le parcours est plat et favorable aux sprinteurs. Cette année, je ne pense pas que ça finira au sprint ! On n'a pas l'habitude de courir sur les pavés chez les amateurs mais également chez les professionnels, à part quelques spécialistes. En France, à part Paris-Roubaix, des courses comme ça, il n'y en a pas'', déplore le 4e des Trois jours de Cherbourg.   

« UN MINI PARIS-ROUBAIX »

Pour ne rien arranger à la difficulté de l'épreuve, en plus des pavés, Samuel Le Roux sait qu'il devra lutter contre des éléments naturels défavorables. ''J'ai regardé la météo. Ils annoncent de la neige et du vent. Il va faire très froid. En plus, le parcours est à découvert. Ça ne sera pas évident avec les pavés et le vent. Ça va être un gros chantier. Ça sera un mini Paris-Roubaix'', souffle le Nordiste. Si la vue de ce copieux programme en rebuterait plus d'un, Samuel Le Roux s'en accommode. Le neuvième de Paris-Mantes-en-Yvelines est pressé d'en découdre sur des routes qu'il connaît par cœur. ''Ça me plaît. Ça fait toujours peur mais, comme je préfère les pavés aux côtes, j'aime mieux une course comme ça, qu'une course avec des cols'', assure-t-il.

À domicile, les rose-et-noir de Roubaix-Lille Métropole auront à cœur de faire briller leurs couleurs. Pour parvenir à ses fins, Samuel Le Roux a déjà une idée derrière la tête. ''Pourquoi pas être devant et prendre un coup d'avance. C'est mieux car après, ça frotte et c'est difficile. Ce sont des courses qui me conviennent''. Chez les Nordistes, la stratégie d'équipe sera prioritaire. ''On verra en fonction des jambes, on va se parler pendant la course. Si je peux faire une place, je le ferai sinon, j'aiderai mes coéquipiers'', glisse celui qui redoute l'incident mécanique, sur les secteurs pavés. ''Ça reste aléatoire, avec une crevaison ou une chute, tout peut vite tomber à l'eau''. Quoiqu'il en soit, l'ancien sociétaire du CC Nogent-sur-Oise s'attend à une belle course. ''Ce nouveau parcours, c'est bien pour le spectacle et les coureurs''. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Samuel LEROUX