Jusqu’ici, tout va pour le mieux du côté de Thibault Ferasse. Condamné à retourner dans le peloton amateur après l’arrêt de l’Armée de Terre, il n’a jamais semblé marquer le coup. En tout cas, pas sur la route. Lors de ses deux premiers mois de compétition pour son retour à l’UC Nantes Atlantique, le coureur de 23 ans a déjà remporté le Prix Gilbert Bousquet (Elite Nationale) et totalise huit Top 10, dont deux sur les premières manches de la Coupe de France DN1. “J’ai fait 4 sur la première à Bordeaux-Saintes puis 3 à Vougy. Ce serait bien de continuer comme ça et même de faire encore mieux à Montbéliard”, prévient-il auprès de DirectVelo.

« J’AIMERAIS GAGNER TOUS LES DIMANCHES... »

Très régulier depuis le début de saison, il a confirmé qu’il était capable de frapper à tout moment, et qu’il devrait être l’un des coureurs les plus réguliers de l’exercice 2018. “Il n’y a pas de petites courses. J’aimerais gagner tous les dimanches mais ce n’est pas possible. Dans le cyclisme moderne, il faut savoir se fixer des objectifs précis et des périodes de récupération”, détaille celui qui sort d’un premier gros bloc de compétitions. “En fait, de Bordeaux-Saintes à Vougy, j’étais en plein dans un pic de forme et d’objectifs. Il y avait de superbes courses au programme, c’était important de marcher. J’ai souvent été au rendez-vous et c’est cool. Maintenant, la saison va être encore longue mais les manches de Coupe de France seront clairement des objectifs”.

« ILS SONT TRÈS À L'ÉCOUTE »

Surtout, Thibault Ferasse peut profiter de conditions de travail optimales à l’UC Nantes Atlantique, où on le laisse gérer sa saison comme il l’entend. “Dans l’équipe, ils sont très à l’écoute. L’UC Nantes Atlantique est mon club de coeur. Ils me connaissent par coeur depuis les Cadets-Juniors. Je pense que j’ai fait mes preuves avec eux. C’est la famille”, lance-t-il. “Avec les directeurs sportifs, on a bien défini le programme et je choisis mes courses. Cela dit, je ne vais pas être leader sur toutes les courses. J’ai aussi envie de rendre la pareille et d’aider mes coéquipiers quand j’en ai l’occasion. Pourquoi pas prochainement sur Redon-Redon ou sur les Boucles de la Loire”.