Tour du Charollais : Les réactions
Geoffrey Bouchard (CR4C Roanne) a remporté, ce samedi, la 39e édition du Tour du Charollais (Elite Nationale), disputée sur une distance de 156 kilomètres autour de Charolles (Saône-et-Loire). Il a devancé Romain Guillot (VC Villefranche Beaujolais) et Guillaume Gauthier (CC Etupes). Voici les réactions recueillies par DirectVelo.
Romain Guillot (VC Villefranche Beaujolais)
2e
« Le Tour du Charollais correspond à mon profil. J'ai une bonne pointe de vitesse mais après des courses usantes comme ici. J'étais bien placé toute la course car j'étais bien, ça va généralement ensemble chez moi. Mes équipiers me replaçaient à chaque fois que je reculais, ils ont fait du super travail. Sur le circuit ça s'est fait à la pédale. Mon petit regret est d'avoir pris un peu de vent à la fin, c'est peut-être ce qui me manque à l'arrivée.
J'étais un peu loin dans la préparation du sprint dans le long faux-plat descendant. J'ai raccroché le train de Pro Immo qui remontait Florent Pereira. Je vire 5e du peloton en bas de la dernière ligne droite. C'était impossible de boucher le trou car Geoffrey Bouchard avait un coup d'avance et il est très rapidee sur des arrivées comme celle-là. Je suis un peu déçu car le Tour du Charollais c'est une grande course.
La Coupe de France DN2 arrive la semaine prochaine et il était important de se mettre en confiance. Demain (dimanche) à Dijon-Auxonne-Dijon, je serai le sprinter de l'équipe. Je serai sans doute moins remuant qu'aujourd'hui. »
Guillaume Gauthier (CC Etupes)
3e
« Nous devions suivre les grosses vagues. Il ne fallait pas qu'on les provoque dans un premier temps. Il fallait être attentif dans l'enchaînement des GPM. Le SCO Dijon a accéléré vers le km 78 mais personne n'a voulu rouler avec eux. Sur le circuit, tout le monde attaquait. J'ai essayé de sortir à deux tours et demi de l'arrivée. Je voulais faire une course offensive. Je suis rentré sur les deux échappés (Lionnet et Rochas, NDLR). Rémy Rochas (Bourg-en-Bresse Ain) a contré. Il est parti seul. Ça s'est fait au courage dans le dernier tour. Quentin (Simon), qui aime bien ce type d'arrivée, m'a dit qu'il était un peu sec. J'étais à fond mais j'ai tout donné. J'ai pris une vague vers la flamme rouge. J'ai viré en 10e position, au pied de la bossse. J'ai remonté des mecs jusqu'à la ligne. Je suis content. J'ai couru libéré. Ma victoire la semaine dernière a été une sorte de déclic. Je vais essayer de continuer sur ma lancée. J'en profite. Je rendrai la pareille à mes coéquipiers quand ça ira un peu moins bien. »