A l'interclub du Driebergenprijs, la version E3 Harelbeke pour les Elites sans Contrat, l'équipe Shifting Gears-Jeldhof s'est offert  le doublé avec la première victoire de la saison pour Joeri Calleeuw qui a profité de la générosité de son coéquipier Bjorn De Decker pour s'imposer. "Je le remercie car il était le plus fort", déclare le vainqueur à DirectVelo. 

Ce Driebergenprijs s'est résumé à un duel entre les formations Shifting Gears et EFC-L&R-Vulsteke. Une lutte qui a tourné à l'avantage des hommes d'Ivan De Schampelaere. "Bjorn De Decker a accéléré dans le Kluisberg. Je ne devais pas rouler derrière lui, j'ai laissé faire Kjell Van Driessche. Dans le secteur pavé du Varent, j'ai pu le décramponner. Mon équipier m'a vu arriver et m'a attendu. Dans le Vossenhol à Tiegem, nous étions ensemble et nous avons commencé un contre-la-montre en duo", explique l'ancien coureur de Vérandas Willems. 

A deux contre un, l'écart n'a cessé de grandir par rapport à Kjell Van Driessche, pour dépasser la minute à dix bornes de l'arrivée. Le directeur sportif s'est même permis le luxe de filmer une vidéo en direct sur les réseaux sociaux. "Nous avons pu savourer les derniers kilomètres dans la voiture", commente Ivan De Schampelaere.

A l'approche de la ligne d'arrivée, les deux hommes n'ont pas eu besoin de se mettre d'accord pour désigner le vainqueur.  "La décision fut rapide. Mon équipier avait déjà gagné cinq courses cette saison, tandis que je recherchais toujours mon premier succès. Cela fait plusieurs semaines que je tourne autour, sans jamais réussir à conclure. La frustration commençait à grandir car je me sentais constamment visé par la concurrence. C'est pourquoi cette victoire me fait plaisir", apprécie l'ancien Champion de Belgique des Elites sans contrat.

Bjorn De Decker était content d'offrir la victoire à son copain Joeri Calleeuw. "Cela me fait plaisir. Il attendait son premier succès avec impatience, nous allons encore rouler le reste de la saison ensemble. C'est un geste logique, il eut été dommage de rouler l'un contre l'autre. De plus, ce n'est pas tous les jours que tu peux passer la ligne ensemble. Il faut aussi savourer les victoires collectives."