Alan Riou a été l’un des grands animateurs de la 5e étape du Tour de Bretagne (2.2). Ce dimanche, le coureur de la sélection Bretagne a choisi d’anticiper dans le but d’effectuer un rapproché au classement général, et cela a payé. “C’était une étape dure. Je me suis testé en début de course en prenant quelques coups et j’ai vu que j’avais de bonnes jambes. Puis un groupe d’une vingtaine de coureurs est sorti et j’ai eu peur de m’être fait avoir. Mais finalement ça a bien roulé et ça s’est regroupé”, relate-t-il auprès de DirectVelo. “Il y avait pas mal de vent et c’était propice aux bordures. J’ai vu Jérémy Bescond attaquer et je l’ai suivi puis le coureur du Team Wiggins est rentré (Mark Donovan). Ensuite, Ferasse et Bacon sont sortis en contre et on a décidé de les attendre”, précise le coureur de 21 ans.

UNE CHASUBLE DANS LES RAYONS

“Il y a eu une bonne collaboration à l’avant même si je sentais qu’ils n’y croyaient pas trop à cause de mon bon positionnement au classement général. De mon côté, je voulais absolument arriver sur le circuit final avec une minute d’avance. Je connaissais ces routes et je savais qu’il y avait la possibilité qu’un contre, seulement, revienne sur nous, et c’est ce qu’il s’est passé. Après, il n’y avait plus qu’à s’accrocher”. Car dans ce groupe de contre, on retrouve des costauds : Mikkel Bjerg, Julien Guay, Jarno Mobach, Kristoffer Skjerping, Cees Bol ou Fabien Schmidt. “A un moment donné, j’ai eu un problème avec ma chasuble qui est tombée de ma poche : elle s’est prise dans mes rayons… Derrière, j’ai dû chasser pendant trois bornes mais j’ai réussi à revenir. Je me suis accroché, je ne voulais pas avoir fait ça pour rien”.

UN RAPPROCHÉ AU GÉNÉRAL

A bout de forces dans le final, Alan Riou arrache tout de même une 7e place sur la ligne d’arrivée à Plancoët (voir classement). “Je fais aussi un rapproché au général (16e, NDLR). J’aurais bien aimé faire un podium sur l’étape mais je me doutais que ça allait être compliqué. Il me manquait de l’énergie. En début d’échappée, j’en avais fait plus que les autres car j’y croyais mais du coup, ça m’a manqué dans le final…”, concède celui à qui il reste encore deux étapes pour tenter, pourquoi pas, une nouvelle fois sa chance. “En tout cas, je vois que j’ai le niveau sur une Classe 2, si l’on court juste en mettant les cartouches bien comme il faut, au bon endroit”.