Ward Jaspers, le joker de la Lotto-Soudal
Et si Ward Jaspers créait la grosse sensation ? Relativement discret depuis le début du Tour de Bretagne (2.2), vu comme un soutien de l’un des grands favoris Stan Dewulf chez Lotto-Soudal U23, le Belge est pourtant toujours en embuscade au classement général après cinq jours de course (voir ici). “Je me sens bien et en même temps, la fatigue commence clairement à se faire ressentir, mais je pense que c’est normal après cinq jours de course”, expliquait-il ce matin au départ de la 6e étape à Plancoët (Côtes d’Armor) auprès de DirectVelo. “Stan (Dewulf) et moi avons encore quelque chose à jouer sur ces deux dernières journées, alors nous allons tenter des choses”.
Certes, le coureur de 20 ans ne nie pas le leadership de Stan Dewulf chez les rouge-et-blanc. Mais s’il peut en profiter pour tirer son épingle du jeu, il ne se privera pas. “Stan (Dewulf) est le coureur le plus fort et du groupe et nous sommes les deux cartes maîtresses de l’équipe pour cette fin de Tour de Bretagne. J’ai besoin de lui comme il a besoin de moi. On va essayer de faire au mieux en travaillant ensemble”.
ENCHAÎNEMENT DE CLASSE 2
Sur ce Tour de Bretagne, difficile malgré tout de sentir le bon coup, au bon moment, tant les candidats à chaque victoire d’étape sont nombreux. “Ce n’est pas évident de bien sentir la course. Il y a énormément d’attaques et c’est dur de prendre la bonne. Stan est celui qui a le plus d’expérience alors on essaie de faire en fonction de ses décisions. On écoute ses conseils pour savoir comment se comporter pendant la course”.
Ward Jaspers confirme en tout cas ses bonnes dispositions actuelles, lui qui avait terminé, mi-avril, à la 10e place de Liège-Bastogne-Liège Espoirs. “Je pense que j’aurais pu faire mieux que ça. Je m’étais retrouvé à l’avant très tôt et il y avait certainement mieux à faire. La tactique n’était pas bonne. Pourtant, j’avais les jambes”. Après le Tour de Bretagne, il enchaînera sur deux nouvelles épreuves de Classe 2 : la Flèche Ardennaise (1.2) puis le GP Criquielion (1.2). Avant “le gros morceau, avec les grands, en équipe nationale”, au Tour de Belgique.