Théo Nonnez : « Découvrir ce monument à l'avant »
A quelques jours de Paris-Roubaix Espoirs, Theo Nonnez est serein. "Comme la plupart des courses cette année, je vais la découvrir. Mais celle-ci est mythique : j’y vais surtout pour prendre du plaisir et de l’expérience. Et pourquoi pas accrocher un résultat", déclare-t-il à DirectVelo.
Le week-end dernier, le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise a pu peaufiner sa préparation pour cette classique lors de l’exigeante course A travers les Hauts-de-France, sa troisième expérience en Classe 2. "Je voulais faire la course et me faire plaisir, explique-t-il. Il y a eu deux arrivées massives et une troisième étape plus décousue sur laquelle je tire mon épingle du jeu."
« PREMIÈRE EXPÉRIENCE SUR LES PAVÉS DE PARIS-ROUBAIX »
Même s’il regrette d’avoir "raté le Top 10 du général pour quelques secondes", le Champion de France Juniors 2016 considère le bilan global satisfaisant avec, en bonus, la possibilité de tester en condition de course le vélo qu’il utilisera à Paris-Roubaix. "J’ai fait la première étape, qui comportait quelques kilomètres de pavés, sur le Lapierre fourni aux coureurs de la FDJeunes. J’étais clairement plus à l’aise que sur un vélo normal de route. Mais on peut difficilement tirer des conclusions après six bornes de pavés quand on compare avec les 38 kilomètres de dimanche prochain !".
Et le cycliste sait de quoi il parle puisqu’il a pu parcourir la presque totalité du parcours avec les coureurs de la FDjeunes il y a quelques semaines. "Nous avons tout fait à vélo à partir du premier secteur. C’était ma première expérience sur les pavés de Paris-Roubaix. Ils sont vraiment différents de ceux que je connaissais dans les Monts flandriens". Si "cela allait bien techniquement", le coureur a bien senti que ses articulations étaient particulièrement sollicitées. "Je pense pouvoir améliorer la prise du guidon pour ne pas trop souffrir au niveau des mains", glisse-t-il.
« JE PRÉFÈRE UNE COURSE DURE »
Rien ne semble effrayer Théo Nonnez qui n'appréhende ni les pavés, ni même les pluies orageuses ou le vent qui pourraient s’inviter dimanche prochain dans les Hauts-de-France."En temps normal, la pluie ne me dérange pas. Sur les pavés, je n’ai jamais testé donc difficile de savoir si ce sera un problème. Mais si la pluie favorise une course décousue, alors pourquoi pas ! Cela pourrait m’avantager. Tout comme le vent : je préfère une course dure."
Cette course, il veut la passer devant. "Des coureurs qui connaissent bien Paris-Roubaix m’ont dit que ce serait bien de découvrir ce monument en étant à l’avant. Cela permet notamment d’avoir le choix des trajectoires Donc si je peux prendre l’échappée du jour, je le ferai ", prévient-il en complétant : "c’est une course spéciale où il faut être fort, mais aussi avoir la chance de son côté".