Florian Maitre n’a pas perdu de temps pour s’illustrer sur les routes du Tour d’Italie Espoirs. Pour la première étape en ligne, ce vendredi entre Riccione et Forli (137,7 km), le sociétaire du Vendée U a pris la longue échappée de la journée, en compagnie de quatre autres coureurs : Alex Colman (Lotto-Soudal U23), Edoardo Faresin (Zalf Euromobil), Marco Landi (Petroli Firenze) et Samuele Zoccarato (General Store Bottoli). “Dans l’équipe, nous étions trois coureurs à avoir carte blanche pour la journée. Je me suis dit que j’allais essayer d’en profiter. Les sensations étaient correctes. Mais comme à mon habitude, j’en ai un peu trop fait et je l’ai payé sur la fin”.

Car le rouleur s’est donné dès l'entame de l'étape, avant même de se retrouver à l’avant. “Ca a bien bataillé jusqu’au km 25. Je suis sorti dans un deuxième temps avec un autre coureur puis ensuite, c’était plus classique, avec le rythme habituel”, détaille-t-il auprès de DirectVelo, dans la zone de départ de la 2e étape. Une fois à l’avant, le Champion d'Europe sur piste n’a toujours pas compté ses efforts. “C’est moi qui en faisais encore le plus dans l’échappée. Il faudra que je m’économise un peu plus la prochaine fois”.

« M’ACCROCHER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE »

Avec l’espoir d’aller au bout et de se jouer la victoire d’étape et le maillot rose ? “Je savais quand même qu’il y avait très peu de chance que ça arrive... C’est le meilleur niveau mondial ici, il y a de grands sprinteurs et tout le monde est motivé pour vouloir gagner. Dans le final, beaucoup d’équipes sont venues rouler. Il y avait quand même deux petites bosses dans le final, alors je me suis dit pourquoi pas. Mais comme j’en avais déjà beaucoup fait, cela m’a été préjudiciable”, ajoute celui qui a même dû laisser filer ses compagnons de fugue dans les derniers kilomètres. “Mine de rien, trois coureurs de l’échappée ont réussi à aller très loin. Alors pourquoi ne pas retenter un autre jour sur ce Tour d’Italie”.

Ce samedi, Florian Maitre va devoir affronter les premiers reliefs de l’épreuve transalpine. “Il va faire chaud. C’est une première étape difficile mais ça reste abordable. Je vais m’accrocher le plus longtemps possible et essayer d’aider Marlon Gaillard, qui est notre meilleur chance pour cette étape. Une fois que j’aurai fini mon boulot, je finirai sûrement tranquille de mon côté”, sourit le lauréat d’une manche du Circuit des Plages Vendéennes en début de saison. “Je vais découvrir les courses montagneuses. Ce sera la première fois pour moi. Si je peux aider l’équipe, je le ferai”.