Roland Thalmann : « J'ai failli abandonner »
Crédit photo Tour de Savoie Mont-Blanc
En tête jusqu'à deux kilomètres de l'arrivée, Roland Thalmann a pris la 3e place de la 4e étape du Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2) Le coureur de Voralberg-Santic a joué un rôle actif dans la victoire de son coéquipier, Patrick Schelling. Il lui a servi de rampe de lancement dans la dernière ascension du jour. "Aujourd'hui (samedi), je me sens bien, mais j'ai beaucoup souffert le premier jour, confie-t-il à DirectVelo. Avec la chaleur et les difficultés... J'ai failli abandonner. Parfois, il y a des jours comme ça, et d'autres comme aujourd'hui, où on se sent mieux".
Encouragé par la victoire de son coéquipier vendredi, le coureur de 24 ans a suivi les consignes de l'équipe à la lettre. "C'est une course importante pour tout le monde ici, commente Thalmann. Pour ma part, toutes les courses UCI sont importantes. Nous sommes venus ici pour préparer les Championnats nationaux et le Tour d'Autriche, qui sera notre gros objectif. On savait que la course allait être difficile à contrôler pour l'équipe du leader. Il fallait essayer quelque chose dans les cols en milieu d'étape. C'était un peu particulier, avec ce gros groupe qui est sorti à mi-course, avec seulement l'un des nôtres. Mais notre directeur sportif nous a dit d'attendre..."
« LA FORME REVIENT AU BON MOMENT »
Le moment venu, Roland Thalmann a trouvé sa place dans la tactique Voralberg et propulsé Patrick Schelling vers une deuxième victoire d'étape consécutive. "J'ai donné le tempo dans la 2e montée, explique-t-il. Mais quand on est revenu tout près de la tête, Davide (Orrico) pouvait prendre la tête du classement de la montagne, donc on l'a laissé passer au sommet à l'avant. La dernière longue descente était très rapide, mais le vent de face dans la vallée, tout s'est regroupé. J'ai attaqué avant d'aborder la dernière montée, et quand j'ai entendu que Patrick (Schelling) était sorti derrière, j'ai compris que j'allais servir de point d'appui pour le lancer dans la dernière montée, car il avait de meilleures jambes que moi".
En préparation pour les objectifs estivaux, le coureur Suisse voit également un peu plus loin dans la saison, et se projette déjà sur le mondial, où les grimpeurs devraient être à l'honneur. "J'ai bien commencé l'année, comme à mon habitude, analyse-t-il. J'aime beaucoup les courses comme l'Étoile de Bessèges et le GP La Marseillaise. Après, j'ai eu un creux pendant un ou deux mois... Mais en ce moment, je sens que la forme revient. Et c'est le bon moment, car les gros objectifs approchent. Il y aura d'abord les Championnats et le Tour d'Autriche, mais j'aimerais aussi aller au Mondial, à Innsbrück. Ce sera assez difficile, et on a pas mal de bon grimpeurs en Suisse, donc ce sera dur de se qualifier".
Encouragé par la victoire de son coéquipier vendredi, le coureur de 24 ans a suivi les consignes de l'équipe à la lettre. "C'est une course importante pour tout le monde ici, commente Thalmann. Pour ma part, toutes les courses UCI sont importantes. Nous sommes venus ici pour préparer les Championnats nationaux et le Tour d'Autriche, qui sera notre gros objectif. On savait que la course allait être difficile à contrôler pour l'équipe du leader. Il fallait essayer quelque chose dans les cols en milieu d'étape. C'était un peu particulier, avec ce gros groupe qui est sorti à mi-course, avec seulement l'un des nôtres. Mais notre directeur sportif nous a dit d'attendre..."
« LA FORME REVIENT AU BON MOMENT »
Le moment venu, Roland Thalmann a trouvé sa place dans la tactique Voralberg et propulsé Patrick Schelling vers une deuxième victoire d'étape consécutive. "J'ai donné le tempo dans la 2e montée, explique-t-il. Mais quand on est revenu tout près de la tête, Davide (Orrico) pouvait prendre la tête du classement de la montagne, donc on l'a laissé passer au sommet à l'avant. La dernière longue descente était très rapide, mais le vent de face dans la vallée, tout s'est regroupé. J'ai attaqué avant d'aborder la dernière montée, et quand j'ai entendu que Patrick (Schelling) était sorti derrière, j'ai compris que j'allais servir de point d'appui pour le lancer dans la dernière montée, car il avait de meilleures jambes que moi".
En préparation pour les objectifs estivaux, le coureur Suisse voit également un peu plus loin dans la saison, et se projette déjà sur le mondial, où les grimpeurs devraient être à l'honneur. "J'ai bien commencé l'année, comme à mon habitude, analyse-t-il. J'aime beaucoup les courses comme l'Étoile de Bessèges et le GP La Marseillaise. Après, j'ai eu un creux pendant un ou deux mois... Mais en ce moment, je sens que la forme revient. Et c'est le bon moment, car les gros objectifs approchent. Il y aura d'abord les Championnats et le Tour d'Autriche, mais j'aimerais aussi aller au Mondial, à Innsbrück. Ce sera assez difficile, et on a pas mal de bon grimpeurs en Suisse, donc ce sera dur de se qualifier".
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