Tim Wellens salue son dauphin
Tim Wellens a remporté ce mercredi le Tour de Wallonie (2.HC) au terme d'une étape où il est allé chercher les secondes de bonification pour s'adjuger la victoire finale. A l'arrivée, il remporte le général grâce à la somme des places obtenues durant les cinq jours. Le bonheur du coureur de Lotto-Soudal contraste avec la frustration ressentie la veille dans la quatrième étape. "J'étais un des meilleurs de la course mais c'était difficile de faire la différence sur ce parcours", soufflait-il à DirectVelo. Le vainqueur de cette 39e édition fait le point.
DirectVelo : Ce fut de justesse mais c'est gagné !
Tim Wellens: Avant que le TRW commence, je savais que ça allait se jouer aux places. Donc, déjà à la première étape, j'ai essayé de terminer le plus à l'avant possible et maintenant on voit que c'était vraiment nécessaire de bien terminer chaque étape.
Comment as-tu géré cette étape ?
C'était vraiment dur en fait. Au début de l'étape, j'avais de bonnes jambes, et j'ai attaqué dans la Côte d'Ereffe mais je n’avais pas beaucoup d'avance. Toute la journée, ça a continué et à un moment donné on est arrivé dans un passage un peu plus difficile. Je suis alors sorti avec deux autres coureurs (Nick van der Lijke et James Knox NDLR) et j'ai pris les trois secondes de bonification. Ensuite, un groupe dangereux est parti mais l'équipe a été phénoménale pour les reprendre. Aujourd'hui, j'ai gagné de justesse. Ce n'est pas que de la chance, j'étais un des meilleurs de la course, mais au sprint, parfois, c'est un peu dur.
Est-ce que tu as été surpris de la victoire d'hier de Quinten Hermans?
Oui, parce que lors de l'étape de Namur, nous sommes partis et à chaque étape, il avait du mal à suivre les premiers, il était juste dans le groupe derrière et puis il gagne un sprint. C'est donc qu'il était fort et j'étais surpris qu'il soit si rapide. Même aujourd'hui pour être 4e, ce n’est pas facile. Il aurait mérité de gagner aussi.
RETOUR A VELO A LA MAISON
Tu gagnes à Waremme alors que tu es originaire de Saint-Trond qui est à deux pas.
Ici au bâtiment, il y avait toujours le souper du club, on est à 10 km de Saint-Trond donc je connais très bien les routes et c'est encore mieux de gagner. Je crois même que je vais rentrer à vélo, car c'est près de chez moi.
Tu es le premier coureur à faire le doublé GP de Wallonie et Tour de Wallonie...
Ah oui, ça, c'est impressionnant. Toutes les courses en Belgique sont tellement importantes. C'est plus difficile de gagner une World Tour qu'un Tour de Wallonie, mais il faut quand même le faire.
Quel est ton programme pour la suite ?
San Sebastian, mais je n’ai jamais très bien roulé là-bas. Peut-être que cette année, cela se passera mieux. J'enchainerai avec le Binckbank Tour. Par contre, pas de Vuelta cette année. Cette course n'a d'ailleurs jamais figuré à mon programme.