Maxime Urruty : « J’ai pris confiance en moi »
Maxime Urruty a remporté, ce vendredi, la 2e étape des 4 jours des As-en-Provence, disputée autour de Lançon de Provence (Bouches-du-Rhône) sur 154,3 kilomètres. Le sociétaire du GSC Blagnac Vélo Sport 31 s’est montré le plus rapide du groupe d’échappés parti dans le final, et décroche ainsi son troisième bouquet de la saison (voir classements). Le coureur de 25 ans est revenu sur cette victoire auprès de DirectVelo après l’arrivée.
DirectVelo : L’équipe a réalisé un bien joli coup ce vendredi en plaçant trois coureurs dans la bonne échappée, puis tu as concrétisé ce surnombre par une victoire !
Maxime Urruty : On sait que c’est une course particulière. Il n’y a pas énormément de coureurs au départ : c’est un petit peloton et ça fait la course du début à la fin. On visait d’abord l’étape, tout en essayant de jouer le général aussi. Le but était justement d’être en surnombre et en position favorable pour le général. Selon les groupes qui pouvaient se constituer devant, on ne comptait pas rouler, s’il y avait des mecs trop dangereux. Mais finalement, c’est nous qui étions en surnombre et en position de force.
Personne n’a réussi à sortir du groupe dans les derniers kilomètres...
C’était une sorte de circuit en huit aujourd’hui (vendredi). Ca a bataillé tout le long de l’étape. Dans le dernier tour, on est parti avec ce bon groupe d’une dizaine de coureurs et on a pu aller au bout comme ça. Nous étions en surnombre avec Stefan (Bennett) et Romain (Campistrous) qui étaient également présents avec moi. Les gars ont fait un superbe travail. Romain a même attaqué dans le dernier tour. Derrière, ça m’a permis d’être plus serein. Je n’avais pas à rouler. La dernière ligne droite en faux-plat montant était comme je les apprécie, donc c’était parfait pour moi. Il fallait bien faire attention à lancer assez tard car il y avait vent de face. J’ai fait mon effort au dernier moment et j’ai gagné.
« FAIRE LE MEILLEUR CHRONO POSSIBLE »
Vous semblez en position idéale au classement général, avec Stefan Bennett et Romain Campistrous dans la même seconde que le nouveau maillot jaune Pierre Bonnet. Le général va-t-il se jouer sur le chrono par équipes de dimanche matin, à La Barben ?
Le chrono sera forcément important, mais il y a d’abord une étape vallonnée demain (samedi, autour de Mallemort, NDLR). Je sais que le Team Pro Immo est diminué puisqu’ils ont perdu Florent (Pereira, sur chute le premier jour, NDLR) mais quand même, il leur reste un paquet de bons coursiers ! On l’a encore vu sur cette 2e étape d’ailleurs. On va faire le meilleur chrono possible de notre côté. On est en confiance et on sait qu’on peut réussir quelque chose de bien.
Où en es-tu à l’abord de cette dernière partie de saison ?
Le gros objectif de fin de saison, ce sera la Boucle de l’Artois (dernière manche de la Coupe de France DN1, NDLR). Le fait d’avoir soufflé un peu et d’avoir enchaîné les courses relevées m’a fait du bien. Ces derniers temps, j’ai pu bien travailler et j’ai pris confiance en moi, ce qui me manquait. Maintenant, je sais que je suis capable de gagner. Sur une arrivée en petit comité comme celle d’aujourd’hui, j’ai conscience que si je ne me rate pas, je ne serai pas loin de la gagne. Le Piémont m’a fait du bien. J’ai senti que j’avais de bonnes sensations là-bas, même s’il me manquait peut-être encore un peu de force. En plus, il faut dire que l’on s’entend tous très bien dans l’équipe et on n’a pas peur de se sacrifier les uns pour les autres. C’est un plus.