Théo Nonnez : « Une vraie libération »
Théo Nonnez tient sa première victoire en Élite Nationale. Le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise a remporté, ce samedi, le Grand Prix de Blangy-sur-Bresle (Élite Nationale) devant Adrien Quinio (UC Briochine) et Jean-Lou Watrelot (Dunkerque Littoral Cyclisme). Après le Grand Prix de Châteaudun (Toutes catégories), le coureur de 19 ans s'est offert sa deuxième victoire de la saison. L'ancien Champion de France Juniors a partagé sa joie avec DirectVelo.
DirectVelo : Après la Boucle de l'Artois (Coupe de France DN1), la 3e étape du Tour de Moselle (Elite Nationale), le CC Nogent-sur-Oise décroche une nouvelle victoire !
Théo Nonnez : On est vraiment tous content. On est dans une belle dynamique, tout le monde marche bien en cette fin de saison. On profite, et tout ce que l'on peut gagner, on va essayer de le faire.
C'est ta première victoire en Élite Nationale...
J'ai été présent du début à la fin de saison, même si j'ai eu quelques petits creux. J'avais à cœur d'en gagner une belle, et c'est chose faite. J'étais très content de gagner en Toutes catégories (au Grand Prix de Châteaudun), surtout que c'était en début de saison, mais je tournais autour en Elite. J'avais du mal à aller la chercher cette première victoire en Élite, même si je pense avoir confirmé. C'est une vraie libération que de gagner en Élite.
« J'EN VEUX TOUJOURS PLUS »
Tu as réalisé une très belle première saison dans les rangs Espoirs...
Je ne me plaignais pas. Je savais que c'était une belle saison, mais j'avais l'habitude de dire qu'il manquait quelque chose. C'était une victoire en Élite. Je peux à présent dire que j'ai fait une belle saison, je suis très content. Bien sûr, j'en veux toujours plus parce que je suis un compétiteur, mais je peux déjà me satisfaire de ce que j'ai fait.
Que voulais-tu de plus ?
Je n'aime pas trop me mettre de limites. Si j'avais pu être Champion de France, ça aurait été bien (sourire). De toute manière, il reste encore de belles courses comme Paris-Connerré (Elite Nationale), le Trophée des Champions (Elite Nationale) ou encore Paris-Tours Espoirs (1.2U). Je vais essayer d'aller en chercher une encore plus belle.
T'attendais-tu à faire aussi bien ?
Honnêtement, je ne savais pas trop où j'en étais en début de saison. J'arrivais dans le flou, même si j'avais bien marché à Paris-Connerré (Elite Nationale) quand j'avais été surclassé chez les Élites. Je suis content d'en être là.
« JE ME SUIS VIDÉ LA TÊTE »
Comment s'est déroulée ta course à Blangy ?
Dans cette partie de la France, on commence à me connaître un peu. C'était dur de manoeuvrer. J'avais pas mal de mecs dans la roue, même si je n'étais pas le seul coureur à être surveillé. On est parti dès le départ, avec un gros groupe. On a plus ou moins réussi à s'organiser. Dans le final, ça s'est écrémé petit à petit. Je faisais partie des costauds, donc j'ai réussi à me débrouiller seul, sans me faire enterrer. J'avais peur que ça soit le cas. Je suis rentré sur le coureur de l'UC Briochine (Adrien Quinio) dans la dernière bosse.
Et tu t'es ensuite imposé au sprint...
Avec le virage à 300 mètres, c'était compliqué à gérer. C'est le genre d'arrivée que j'aime bien. C'est à celui qui a le culot de passer en premier, et de freiner en dernier. Je me suis vidé la tête, et je me suis concentré sur la victoire. J'ai lancé le sprint avant le virage, et ça s'est bien passé pour moi.