Team Peltrax : « On en parle encore... »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Malgré un zéro pointé sur la première manche, le Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys a décroché la 2e place de la Coupe de France DN2. Avec trois coureurs dans le Top 10, le club de Seine-et-Marne a terminé sa campagne en beauté, remportant le classement par équipe de l'ultime manche de la Coupe de France DN2, disputée lors du Mémorial d'Automne de Chasseneuil. C'est avec la satisfaction d'une saison réussie que les Franciliens se tournent maintenant vers 2019. Le directeur sportif Christophe Gouyon répond aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Comment s'est déroulée cette dernière manche ?
Christophe Gouyon : On remporte le classement de la manche, donc c'est une bonne chose. On était bien représenté dans le groupe de tête. Le but était de jouer la gagne, sans se préoccuper de la Coupe de France. On devait attendre le final pour penser au classement, et surtout à ne pas faciliter la tâche aux autres équipes qui jouaient le classement. On en met trois dans les dix premiers, donc c'est positif.

Quel était l'objectif en début de saison ?
L'objectif de la saison était de monter en DN1, on termine 2e, donc c'est chose faite. On a gagné deux manches : le GP Christian Fenioux et les Boucles de la Marne. Le bilan est top. On a raté la première manche, on en parle encore... On se dit que si on l'avait réussie... Mais on voit que Villefranche était au-dessus, et même en réussissant cette première manche, on n'aurait pas réussi à les dépasser. Une fois qu'on a trouvé les automatismes de l'équipe, les gars ont pu se projeter à l'avant. C'est toujours plus facile pour la confiance quand on a des coureurs rapides au sprint. Si on n'avait que des fers à repasser, ce serait plus compliqué.

« REDORER L'IMAGE FRANCILIENNE »

Que représente la Coupe de France DN2 pour le club ?
On continue d'écrire l'histoire. On a commencé en DN3, et on voulait aller jusqu'à la DN1. J'espère que cela va continuer. Il n'y a plus qu'à espérer que le dossier soit accepté. On aura fait les trois divisions, et c'est une bonne chose. C'est aussi le retour d'un club francilien dans l'Elite. Il n'y avait plus de structure depuis le départ de l'Armée de Terre. Cela nous embêtait tous de voir les talents de la région partir ailleurs. Maintenant, s'ils viennent chez nous à la sortie des Juniors, on aura réussi notre pari de relancer la région.

Est-ce important de garder cette image Francilienne ?
Oui, c'est notre identité. C'est aussi pour ça qu'on a recruté un coureur comme Alexandre Billon, qui est Francilien. On voulait vraiment refaire de l'Ile-de-France la région de vélo que ça a été. Redorer l'image, avoir une structure supplémentaire avec Auber, maintenant le Paris Cycliste Olympique... On devrait avoir toutes les structures, à tous les niveaux, pour que les bons coureurs restent chez nous.

Le calendrier changera-t-il ?
Non. Peu de choses vont changer. Après, peut-être que les organisateurs nous aideront à l'élargir. On a été refusé sur quelques courses car on n'était pas DN1, mais maintenant, on sera peut-être accepté. Je pense par exemple au Nivernais-Morvan ou au Loire-Atlantique, qui nous ont refusés par le passé. On pense aussi aux Classe 2, pourquoi pas. Ce serait bien d'en avoir un peu plus au calendrier, pourquoi pas une course par étapes. Pouvoir se confronter aux pros, c'est un passage obligé pour former nos jeunes coureurs.

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