Monter sur le trottoir va coûter plus cher
Depuis 2013, le règlement de l'UCI interdit aux concurrents d'une course sur route d'utiliser les trottoirs, les chemins et pistes cyclables séparés du parcours par une délimitation en dénivelé si cette manoeuvre procure un avantage significatif ou si elle met en danger le public, le personnel de l'organisation ou d'autres coureurs.
JUSQU'A 1000 CHF
Jusqu'à présent la sanction prévue était de 200 francs suisses de la Classe 1 au WorldTour et/ou la mise hors course du coureur. Pour les niveaux inférieurs, l'amende était de 100 CHF .
A partir du 1er janvier 2019, pour les épreuves du WorldTour l'amende pourra être portée à 1000 francs suisse. En classe 2 et au niveau inférieur, l'amende sera de 50 à 100 CHF.
La mise hors course ne sera prononcée par les commissaires qu'en cas d'avantage significatif procuré, d'infractions répétées ou de mise en danger.
DES BARRIERES OU DES RUBALISES
D'autres pénalités viennent s'ajouter. Dans une course WorldTour, le concurrent perd 25 points aux classements UCI. En Classe HC et 1, et dans le WorldTour féminin, 15 points sont retirés. Au niveau inférieur, le coureur perd 5 points. Rappelons qu'à partir de 2019, les deux meilleures équipes Continental Pro du classement UCI seront invitées d'office aux Grands Tours et aux autres plus grandes épreuves. A titre de comparaison, les coureurs classés entre la 26e et la 30e place du Tour des Flandres, de Paris-Roubaix ou de Liège-Bastogne-Liège marquent 26 points.
Dans le cas des courses par étapes, les contrevenants reçoivent une pénalité de 20 secondes au classement général et une pénalité en points au classement par points et à celui de la montagne.
Autre nouveauté, l'UCI demande aux organisateurs de s'efforcer de délimiter physiquement leur parcours par des barrières ou des rubalises "lorsqu'il existe un risque raisonnable que les coureurs en dévient, intentionnellement ou non", dit le règlement